Elle soutient en 2008 sa thèse de doctorat en biologie marine sur la « Capacité d’adaptation d’une espèce invasive, l’huître creuse du Pacifique Crassostrea gigas, en région Bretagne » sous la direction Marie-Thérèse THÉBAULT à l’Université de Bretagne Occidentale de Brest.
Elle exerce ensuite en tant que chercheuse au sein de laboratoires rattachés au Centre National de la Recherche Scientifique – CNRS.
Elle contribue à de nombreux programmes de recherches, entre autres, sur les gènes de résistance de l’ormeau européen à la vibriose, le stress thermo-bactérien chez un corail tropical ou encore le virus EVEX chez l’anguille…
En 2017, Anne-Leila intègre le Laboratoire d’Océanographie MICrobienne – LOMIC de l’Observatoire d’Océanologie de Banyuls-sur-Mer. Ses recherches s’orientent plus particulièrement sur la question des plastiques en mer et à la manière dont ils agissent sur la physiologie et la biologie des êtres vivants marins.
Le LOMIC développe en effet de nombreux travaux sur la « plastisphère » c’est-à-dire les microorganismes (bactéries) qui colonisent les plastiques.
Anne-Leila participe au programme PLAISCOOL sur l’impact des plastiques sur les coraux profonds. Puis, dans le cadre du programme ANR-OXOMAR, elle consacre ses recherches à l’identification des bactéries issues du milieu naturel capables de dégrader certains polymères.
En étroite collaboration avec le Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, le résultat de ces recherches permet de légiférer via un décret sur l’interdiction de la mise sur le marché de produits cosmétiques à usage d’exfoliation (microbilles) et des bâtonnets ouatés à usage domestique dont la tige est en plastique.