Un voyage déterminant
Enfant, Nathalie MORATA était déjà passionnée de science et se voyait « scientifique de l’extrême ». « J’avais dans ma bibliothèque un livre de Haroun Tazzief. Sa vie de volcanologue me fascinait et me faisait rêver. »
Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique en 1996, Nathalie MORATA entame des études de biologie à l’Université de Pau. DEUG en poche et sac au dos elle s’envole vers l’Australie pour un voyage de quelques mois. Elle y découvre le milieu marin avec la Grande Barrière de corail. Elle profite des spots magnifiques pour passer son diplôme de plongée.
De retour en France, elle décide de poursuivre des études en océanographie à l’Université d’Aix-Marseille où elle commence à s’intéresser aux pôles. « J’ai découvert que finalement, les pôles c’était beaucoup plus fascinant que les régions tropicales. »
En 2004, sa candidature est retenue pour préparer un doctorat en océanographie à l’Université du Connecticut (États-Unis) pour lequel il est prévu qu’elle participe à 3 campagnes en Arctique. Sa spécialité ? L’étude des paramètres biochimiques du sédiment marin.
Son attachement à la médiation scientifique pédagogique et ludique débute dans le même temps. En effet, Nathalie propose de partager sa vie de jeune chercheuse sur les milieux polaires avec des élèves de CM1 de l’école primaire de Lons près de Pau. Pendant 1 an, les élèves suivent Nathalie et sa mission en direct du navire polaire Amundsen.
Ensemble, ils abordent les questions touchant au réchauffement climatique, à l’écosystème polaire, la biodiversité marine, la préservation de l’Océan mais également à la place de l’homme dans cette évolution.