Il décroche en 1990 un Doctorat et travaille ensuite au sein du Département d’ingénierie aérospatiale de l’Université de Bristol en tant que chercheur postdoctoral jusqu’en 1993. Il s’intéressera notamment à la résistance des matériaux composites.
Du Jiaolong…
De retour en Chine, en 1993, Weicheng CUI intègre le Centre de Recherche Scientifique des navires et systèmes embarqués (China Ship Scientific Research Center, CSSRC).
L’année précédente, le CSSRC a proposé au Ministère des Sciences et de la Technologie de développer le premier sous-marin chinois capable de descendre à 6 000 mètres de profondeur. Il faudra attendre 10 ans avant que le projet ne soit validé.
À l’époque, seules quelques nations sont équipées de ce type de sous-marins :
- la Russie avec les Mir-1 et Mir-2 ;
- la France avec le Nautile ;
- le Japon avec le Shinkai 6500 ;
- les États-Unis avec le Sea Clif.
Au sein du CSSRC, Weicheng CUI occupe les postes de chef de projet (1993-1999) puis de premier directeur adjoint (2002-2013). Il travaille notamment sur la structure des navires et engins sous-marins : évaluation de la résistance des matériaux dans le temps, optimisation de la conception des structures…
Entre 1999 et 2002, Weicheng CUI exerce également en tant que professeur à l’Université Jiao Tong de Shanghai (École de l’architecture navale et océanique et du génie civil).