Titanic

VI. Un avenir incertain

L’épave est aujourd’hui toujours étudiée, notamment pour évaluer la vitesse de sa détérioration. Spécialiste de l’épave du Titanic, Directeur du programme de recherches sous-marines pour Premier Exhibitions, RMS Titanic Inc., Paul-Henri NARGEOLET est également le consultant technique de Victor VESCOVO, (Caladan Oceanic) qui affrète le Limiting Factor, un sous-marin capable de plonger dans les fosses les plus profondes (à – 11 000 mètres).

En 2019, il effectue 5 plongées sur le Titanic. Cette mission confirme la détérioration progressive de l’épave, dont l’acier est « mangé » par la bactérie Halomonas titanicae.

Découvrez le portrait de P-H NARGEOLETÉté 2021, 34 ans après sa première plongée à bord du Nautile, Paul-Henri NARGEOLET retourne explorer l’épave du Titanic dans le cadre de la mission « Titanic Survey Expedition – 2021 » organisée par OceanGate. Grâce aux équipements derniers cris du submersible Titan, il plonge par 3 800 mètres de profondeur dans des conditions remarquables. L’équipe tourne aussi des images en 4K de l’épave, ce qui permet une modélisation photogrammétrique d’une précision inégalée. Ce travail met de nouveau en lumière la dégradation du paquebot.

 

En 2022, une nouvelle expédition de OceanGate permet de filmer les toutes premières images en 8K de l’épave. Ces images d’une qualité exceptionnelle permettent de révéler de nouveaux détails du navire.

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