Vous pourriez aussi aimer
Partager cette page

Propriété de la Comex, mis en dépôt à La Cité de la Mer

picto équipage sous-marin d'exploration picto dimensions sous-marin d'exploration picto poids sous-marin d'exploration picto plongée sous-marin d'exploration
français

2,50 m (L) x 1,50 m (l) x 1,70 m (H)

1,20 m (diamètre de la sphère habitable)

1,35 tonnes
(sans ses batteries)

300 m (profondeur maximale)

autonomie infinie : le sous-marin est relié à la surface en permanence + 72 h sur batterie de secours.

picto lancement sous-marin d'exploration picto désarmement sous-marin d'exploration    
1987 1994    

Vocation

Sous-marin d’exploration scientifique.

Fonctionnement

La coque du Remora 600 est constituée :

  • à l’arrière d’une demi-sphère en acier inoxydable,
  • à l’avant d’une demi-sphère transparente en acrylique, d’une épaisseur de 70 mm.

Cette demi-sphère offre au pilote une visibilité excellente et une vision panoramique.

Le Remora 600 est relié, en permanence, au navire de surface grâce à un câble électroporteur de 450 mètres de long. Il lui fournit de l’énergie pour se déplacer, détecter les obstacles et le relief du fond sur un rayon de 100 mètres.

En cas de souci, une batterie de secours permet au Remora 600, de communiquer avec la surface, de s’éclairer et de s’alimenter en oxygène durant 72 heures. Le Remora 600 se déplace à la vitesse de 2 nœuds (environ 3 km/h) grâce à ses 2 propulseurs qui sont contrôlés par le pilote à l’aide d’une petite console. Le 3e propulseur est dirigé par le pilote automatique et le compas.

Remora 600 © Alain Tocco, COMEX (1)

Une plongée célèbre

Partie avec son chargement de Cadix en Espagne pour rejoindre le port italien de Gênes, la Sainte-Dorothéa, après un escale à Marseille, sombre le 25 avril 1693 à l’entrée de la rade de Villefranche-sur-Mer, en Méditerranée.

Cet ancien vaisseau de ligne de la Marine Royale danoise baptisée Nelle Blad est reconverti, en 1692, en navire marchand sous le nom de Sainte-Dorothéa.

L’épave est découverte en 1985 par François SARTI et Raymond RUGGIERO à 72 mètres de fond. L’année suivante, le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) réalise une première expertise et organise, en 1990, 2 campagnes de sondages, sollicitant l’appui logistique de la Comex.

Passionné par l’archéologie sous-marine, le Président de la Comex, Henri-Germain DELAUZE, met à disposition le sous-marin Remora 600 et son navire support Minibex.

Le Remora 600 permet aux archéologues de réaliser des observations d’ensemble et de détail de l’épave ainsi que des prises de vues grâce aux caméras fixées sur le sous-marin.

La découverte d’un chaudron en alliage cuivreux portant l’inscription Nelle Blad identifie avec certitude le navire danois.

Les archéologues retrouvent également, entre autres, des vases en céramique, des jarres, des marmites, des assiettes, des canons et une ancre…

paroles-doceanaute-1

Paroles d’Océanaute : Michel L’HOUR

Actuel Directeur du DRASSM, il était chargé des fouilles sur la Sainte-Dorothéa.

« D’un maniement suffisamment simple pour qu’au prix d’un rapide apprentissage les archéologues puissent eux-mêmes l’utiliser, disposant d’un hublot en demi-lune permettant une excellente visibilité et parfaitement équipé en instruments de navigation et en éclairage, le Remora de la société Comex, a permis de séjourner 8 à 9 heures par jour sur l’épave afin d’y réaliser des observations de détails qui aurait exigé en plongée classique plusieurs mois d’efforts. »