Dans un contexte de Guerre froide opposant les États-Unis à l’Union Soviétique, le Général de Gaulle décide, dès son arrivée au pouvoir en 1958, de constituer une force de dissuasion nucléaire nationale au travers du programme Cœlacanthe.
L’accession de la France à la puissance atomique et son accession à son indépendance en matière de défense sont pour elle, désormais, une garantie essentielle et sans précédent de sa sécurité propre.
Charles de Gaulle, Président de la République
Le programme Cœlacanthe englobe l’étude, le développement et la construction :
- de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et de leur dispositif de propulsion et de mise à feu ;
- de missiles balistiques munis de têtes nucléaires ;
- d’infrastructures dédiées telles que l’usine d’enrichissement d’uranium de Pierrelatte ou la base navale de l’Ile Longue…
En 1967, avec le lancement du Redoutable, la France devient le 4e puissance mondiale à se doter d’une force de dissuasion nucléaire sous-marine. La même année, les Anglais mettent en service effectif le HMS Resolution, un sous-marin nucléaire lanceur d’engins.
Ce sont les Américains qui ont construit le 1er sous-marin propulsion nucléaire : l’USS Nautilus lancé en 1954. Ils sont suivis, en 1957, par les Russes avec le K-3 Leninski Komsomol.
Vidéo du 21 janvier 1969 avec une rétrospective consacrée au 1er sous-marin nucléaire d’attaque américain l’USS Nautilus et évocation du SNLE Le Redoutable.