On peut accéder aux métiers de l’océanographie par des formations courtes pour devenir technicien (Bac+2, Bac+3) ou par des études plus longues pour devenir ingénieur ou chercheur.
Devenir technicien spécialisé en océanographie
Ces techniciens seront amenés à assister les chercheurs dans leurs travaux d’étude. Même s’ils ne sont pas spécifiques à une filière maritime, Il existe de nombreux BTS (Brevet de Technicien Supérieur) et DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) en chimie, physique, informatique, biologie qui offrent des débouchés dans les laboratoires du secteur de l’environnement. Dans tous les cas, l’admission se fait sur dossier après un BAC S (scientifique) ou STL (sciences et technologies du laboratoire).
Il existe une formation spécifiquement axée sur le domaine de la mer : le TTSM (Titre de Technicien Supérieur de la Mer) à Intechmer (Cherbourg, 50). La formation, en deux ans, après une année d’apprentissage de notions générales des sciences et techniques de la mer, se spécialise dans deux filières (Génie biologique et productions marines ; Génie de l’environnement marin) conduisant chacune à l’obtention d’un diplôme de Technicien Supérieur de la Mer.
L’objectif de ces études est de former par des études courtes des techniciens supérieurs opérationnels dans la plupart des domaines de l’exploration et de l’exploitation des ressources océaniques et littorales.
En savoir plus sur les formations dispensées à Intechmer :
Formations de chercheur
La spécialisation des étudiants a lieu à partir de Bac+4 ou Bac+5.
Pour devenir chercheur, ingénieur, les formations ont lieu dans certaines universités (masters de recherche) et écoles d’ingénieur (option ou spécialisation en dernière année). Il faut choisir sa discipline : océanographie biologique ; chimie marine, physique, géosciences marines…
Les océanographes doivent être prêts à travailler en équipe, à travailler en mer tout comme en laboratoire, à rencontrer des océanographes d’autres pays pour échanger sur leurs travaux ou participer à des projets de coopération, rédiger les résultats de leurs recherches en vue de leur publication, etc. Souvent la langue employée est l’anglais comme dans toutes les disciplines scientifiques.
Les techniciens et ingénieurs ont une solide formation de base qui leur permet de trouver du travail relativement facilement tandis que les chercheurs, spécialisés dans un domaine bien précis, peuvent rencontrer des difficultés pour trouver un emploi après leur doctorat.
Les techniciens, ingénieurs et chercheurs peuvent être amenés à exercer dans différents types d’organismes :
- dans le secteur public, les EPST (établissements publics à caractère scientifique et technique ; par exemple les universités, le CNRS et l’IRD), les EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial comme Ifremer).
- dans le secteur privé, les secteurs de l’industrie et de l’exploitation de la mer recrutent également des océanographes, chercheurs, techniciens, en appui technique. Ces industries peuvent travailler dans le domaine de la valorisation des ressources marines, dans le secteur de l’environnement, de la construction navale, de la pêche, de l’exploitation de pétrole et de gaz offshore, etc.