L’océanographie biologique ou océanographie du vivant relève de la biogéographie (étude de la répartition géographique des communautés d’êtres vivants) et de l’écologie (étude des relations des êtres vivants avec leur environnement). Elle étudie les espèces animales et végétales qui vivent dans la mer, la production de la biomasse* et les chaînes alimentaires.
Différence entre l’océanographie biologique de la biologie marine :
La biologie marine étudie le fonctionnement des organismes marins : leur physiologie, leur mode de reproduction, leurs gènes etc. Elle considère le niveau d’organisation de l’individu.
L’océanographie biologique étudie les relations entre les communautés d’organismes et les facteurs physiques et chimiques du milieu environnant. Elle prend en compte des niveaux d’organisation supra-individuels ; c’est-à-dire non pas les comportements de chaque individu mais l’organisation des milieux et organismes qui y vivent. Ces groupes d’êtres vivants et leur milieux de vie sont nommés populations, communautés, écosystèmes*, ou encore biosphères…
On parle alors d’une approche biogéochimique qui permet d’accéder à des modélisations* couplées entre phénomènes physiques, chimiques et biologiques. La physique et la chimie de l’eau de mer sont donc aussi importantes dans cette discipline.