Contrairement à une opinion répandue, ce sont les diverses activités menées à terre (agriculture, industries, transports routiers, stations d’épuration etc.) qui contribuent le plus (à hauteur de 77 %) à la pollution des océans.
Les abandons sur le littoral par les usagers : les usagers des plages (baigneurs, promeneurs, pique-niqueurs, amateurs de sports aquatiques) produisent en moyenne 1 kg de déchets par personne et par jour.
Les décharges sauvages : elles furent durant de longues années, la destination finale d’objets domestiques tels que lave-linge, véhicule hors d’usage, ordures ménagères ou produits toxiques (huiles de moteur, détergents).
Depuis 1986 et la mise en place des déchetteries, les décharges sauvages sont plus rares.
Les navires de passage et plaisanciers : malgré la mise en place d’une loi interdisant l’évacuation des macro-déchets plastiques en mer, certaines personnes indélicates continuent de jeter par-dessus bord leurs ordures.
Les ports : l’activité portuaire génère des quantités importantes de déchets de toutes sortes, provenant de la manutention des cargaisons sur les quais et les navires, des activités de pêche, de l’entretien des bateaux sur les aires de carénage, mais aussi de l’abandon d’ordures ménagères.
Les activités domestiques, agricoles et industrielles : toutes les activités humaines, qu’elles soient localisées sur le littoral ou non, produisent des déchets qui sont susceptibles d’être entraînés vers le littoral.
La pêche et la conchyliculture sont génératrices de déchets qui finissent souvent par échouer sur les plages (cordages, casiers, bouées, filets, polystyrène, bidons).
Les déchets d’origine naturelle : les algues, le bois et dans une moindre mesure les animaux marins constituent la laisse de mer* et font partie du fonctionnement normal de l’écosystème*.