Les abandons sur le littoral : les usagers des plages ne sont pas toujours respectueux, et ils produisent en moyenne 1 kg de déchets par personne et par jour.
Le transport maritime : les règles internationales interdisent aux navires de jeter tout type de déchet en mer. Les satellites peuvent surveiller les bateaux et permettent de limiter les rejets volontaires, mais des accidents arrivent toujours, comme les conteneurs qui tombent à l’eau. Ainsi, on estime qu’environ 600 000 tonnes de déchets sont rejetés par les bateaux tous les ans.
Les ports : l’activité portuaire génère des quantités importantes de déchets de toutes sortes, provenant de la manutention des cargaisons sur les quais et les navires, des activités de pêche, de l’entretien des bateaux sur les aires de carénage, mais aussi de l’abandon d’ordures ménagères.
Les activités domestiques, agricoles et industrielles : toutes les activités humaines, qu’elles soient localisées sur le littoral ou non, produisent des déchets qui sont susceptibles d’être entraînés vers le littoral.
La pêche et la conchyliculture sont génératrices de déchets qui finissent souvent par échouer sur les plages (cordages, casiers, bouées, filets, polystyrène, bidons). Des associations comme le WWF militent pour l’étiquetage des équipements de pêche, ce qui permettrait d’identifier les propriétaires de chaque déchet retrouvé.
Les déchets d’origine naturelle : les algues, le bois et dans une moindre mesure les animaux marins constituent la laisse de mer* et font partie du fonctionnement normal de l’écosystème*.
Tous ces déchets se dégradent différemment. Si certains se décomposent en quelques mois, d’autres mettent des centaines d’années avant de disparaitre, s’ils disparaissent vraiment…