Bactéries des Abysses

Sélection bibliographique

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THÈME : BIOTECHNOLOGIES MARINES ET BACTÉRIES DES ABYSSES

BIOTECHNOLOGIES MARINES

Adultes

Livres

  • Des fruits de la mer : l’histoire, l’anatomie, l’élevage et la diversité / Jean-Baptiste De Panafieu, Daniel Aubin. – Nantes (Loire-Atlantique) : Gulf Stream, 2003. – 67 p.

Coquillages et crustacés sont pêchés depuis la Préhistoire. Aujourd’hui, les paysans de la mer cultivent et récoltent huîtres et moules, algues, palourdes ou crevettes. Et demain, les fermes de l’océan élèveront sans doute bien d’autres espèces…

Un chapitre du livre traite de la «pharmacie sous-marine».

  • Marine biotechnology : an overview of leading fields = Biotechnologie marine : panorama des principaux domaines / sous la dir. de Sylvia Colliec-Jouault. – Plouzané (Finistère) : Ifremer, 2003. – 185 p.

Langue anglaise.

Ce colloque de la Société européenne pour la biotechnologie marine, qui s’est tenu du 12 au 14 mai 2002 à Nantes (Loire-Atlantique), a permis de réunir en un même lieu les acteurs du monde de la recherche et ceux de l’industrie afin d’exposer et de débattre des avancées dans les principaux domaines de la biotechnologie marine…

  • Océanis : biotechnologies marines ; fonctionnement d’une mer à très fort régime de marée, la Manche. 23.1 / sous la dir. de Gérard Grau. – Paris : Institut océanographique, 2000. – 144 p.

Ce livre est un compte-rendu de 2 séminaires organisés par l’Institut Océanographique en 1995 et 1996, sur les thèmes des biotechnologies marines et sur le fonctionnement d’une mer à très fort régime de marée : la Manche.

  • Marine microorganisms for industry = microorganismes marins pour l’industrie / sous la dir. de Yves Le Gal,  Arnaud Muller-Feuga. – Plouzané (Finistère) : Ifremer, 1998. – 207 p. – (Actes de colloques ; 21).

Langue anglaise.

Ce colloque, qui s’est tenu à Brest du 17 au 19 septembre 1997, porte principalement sur les substances issues des microorganismes marins susceptibles d’intéresser les industries pharmaceutiques, agroalimentaires, cosmétiques ou spécialisées dans la lutte contre les salissures marines et les pollutions par métaux lourds.

  • Ces algues qui nous entourent : conception actuelle, rôle dans la biosphère, utilisations, culture / René Pérez. – Plouzané (Finistère) : Ifremer, 1997. – 272 p.

Cet ouvrage présente une conception moderne des algues réfutant l’idée qu’il s’agirait de végétaux inférieurs. Impliqués dans toutes les étapes de la vie de la Terre et participant, souvent à notre insu, à notre vie quotidienne (agro-alimentaire, cosmétique…), ces végétaux représentent un poids économique important.

  • Biology of protozoa invertebrates and fishes : in vitro experimental models and applications = La biologie des protozoaires, invertébrés et poissons : modèles expérimentaux in vitro et applications / Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).- Plouzané (Finistère) : Ifremer, 1995. – 115 p. – (Actes de colloques ; 18).

Langue anglaise.

Actes du premier colloque européen traitant des cultures de cellules d’animaux aquatiques et terrestres qui s’est déroulé à Brest (Finistère), du 28 au 30 avril 1994. Des spécialistes, venus du monde entier se sont rencontrés pour faire le point sur des modèles expérimentaux nouveaux développés à partir d’organismes aussi divers que les bivalves marins, les échinodermes, les crustacés et les poissons.


 Articles

  • Quand nos voitures rouleront aux algues / Gilles Pellier.

in : La Recherche. – Paris : Financière Tallandier, 2012. – Hors -série N°47 : Les énergies de demain (Février 2012).

p.52-54.

Bilan carbone médiocre, concurrence avec l’alimentation…, les biocarburants actuels déçoivent. Tout devrait changer avec les microalgues. Gorgées de lipides ou d’hydrogène, elles pourraient un jour faire démarrer nos moteurs.

  • Des microalgues prometteuses / Estelle Leburgue.

in : Le journal du CNRS. – Paris : Citizen Press, 2011. – N° 262 : Handicap : les chercheurs relèvent le défi (Novembre 2011).

p.36.

Fin octobre 2011, Héliobiotec, plateforme de recherche qui explore le potentiel énergétique des microalgues, a été inauguré à Cadarache (Bouches-du-Rhône).

Du 7 au 10 novembre 2011, Montpellier (Hérault) accueille la première conférence internationale « Alg’n’Chem » sur la chimie des algues.

Grâce à la photosynthèse, les microalgues transforment l’énergie solaire en énergie chimique. Certaines d’entre elles peuvent produire de l’hydrogène ou des lipides, source de biodiesel.

  • Création d’un Réseau nord-allemand des biotechnologies marines / Léna Prochnow.

in : Adit.fr. – 2010. –  (8 juillet 2010).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Allemagne n°490)

20 équipes de recherche et entreprises du secteur des biotechnologies marines ont signé le 15 juin 2010 à l’Institut Leibniz des sciences marines (IFM-GEOMAR) un accord sur la création du « Réseau nord-allemand des biotechnologies marines – substances actives et matériaux issus de microorganismes marins ». Les substances issues de la mer peuvent avoir des applications très variées : médicaments à partir de bactéries marines, cosmétiques à base d’algues ou bien produits phytosanitaires écologiques à partir d’éponges marines.

  • Ce que je cherche : « J’étudie des bactéries marines capables de produire du plastique ».

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2010. – N° 277 : Pour comprendre, prédire ou protéger : partout, des observateurs (Juin 2010).

p.4.

Christelle Simon-Colin est chercheur en chimie des polysters au laboratoire biotechnologies et molécules marines de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Elle étudie des bactéries marines capables de produire du plastique.

  • Biotechnologie : les mille vertus des microalgues / Charline Zeitoun.

in : Le journal du CNRS. – Paris : Citizen Press, 2010. – N° 245 : Rien n’arrête les mathématiques (Juin 2010).

p.14-15.

Fondée par le laboratoire de recherche en génie des procédés-environnement-agroalimentaire (Gepea) du CNRS, ainsi que par l’Université de Nantes, l’École des mines de Nantes et l’École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes-Atlantique, AlgoSource Technologies est une start-up de conseil dans la production de microalgues. Jean Jenck, son président, présente cette bioressource d’avenir.

  • Les archées du sel / Bruno Franzetti.

in : Biofutur. – Cachan : Editions Lavoisier, 2010. – N° 310 : Les microbes de l’extrême (Mai 2010).

p. 35-38.

Comment la vie est-elle possible dans des conditions où l’eau est rare ? Du fait de leur processus d’adaptation unique (notamment en milieu salin extrême), les archées halophiles donnent aux chercheurs des éléments de réponse et permettent de comprendre de nombreux processus cellulaires fondamentaux, comme la réponse au stress.

De plus, des chercheurs ont démontrés que ces micro-organismes pouvaient avoir une véritable utilité dans certains procédés de bioremédiation : certaines souches sont en effet capables d’activités catalytiques qui leur permettent de dégrader les hydrocarbures.

  • Biotechnologie des archées / Joël Quérellou.

in : Biofutur. – Cachan : Editions Lavoisier, 2010. – N° 310 : Les microbes de l’extrême (Mai 2010).

p. 45-48.

La majorité des enzymes utilisées dans l’industrie provient des bactéries et des levures. Mais les conditions extrêmes dans lesquelles se développent de nombreuses espèces d’archées font que leurs constituants cellulaires possèdent des propriétés et une stabilité propices à leur utilisation en biotechnologie. Plusieurs  applications sont possibles comme la biolixiviation (les micro-organismes sont utilisés pour transformer les minéraux solides en forme soluble) ou la bioremédiation (les micro-organismes sont utilisés pour dépolluer tous les types de milieux, air, eau ou sol en cas de contamination par divers produits chimiques ou métaux lourds).

  • Les océans, sources des biotechnologies.

in : Le Marin. – 2010. – N° 3281 : La loi pêche ne fait pas l’unanimité (28 mai 2010).

p. 11.

Ce dossier présente les organismes vivant dans un milieu extrême comme les abords des cheminées hydrothermales et qui intéressent les opérateurs des biotechnologies pour les propriétés singulières qu’ils ont développées.

  • Biotechnologies : les trésors de la mer

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2009. – N° 268 : Biothechnologies : les trésors de la mer (Septembre 2009).

p. 10-16

Numéro de Sciences Ouest entièrement consacré aux biotechnologies marines. Contient :

  • L’or bleue de la Bretagne / Nathalie Blanc, p.10.

Les biotechnologies marines sont un savoir-faire de pointe, que la Bretagne doit valoriser et faire connaître. Selon Catherine Boyen, directrice de recherche en biologie marine à la station biologique de Roscoff, les biotechnologies se trouvent en phase avec la dynamique actuelle du développement durable.

  • La roussette sous le crible / Nathalie Blanc, p.13.

Chez la roussette, les cellules qui vont donner les spermatozoïdes sont contenues dans des poches différentes en fonction de leur stade de développement. Cette organisation particulière rend les prélèvements faciles pour les chercheurs. Ainsi, une cinquantaine de molécules aux propriétés anticancéreuses prometteuses ont été mises en évidence chez la roussette.

  • La mer est riche en sucres / Céline Duguey, p.14.

Les algues du littoral breton contiennent des molécules de sucre recherchées par les scientifiques du projet « Crazy polysaccharides » labellisé par le pôle Mer Bretagne. Ce projet tend à enrichir les connaissances sur ces sucres très utilisés par l’industrie.

  • Une piste contre le cancer / Nathalie Blanc, p.15.

Suite à la soutenance de sa thèse sur l’étude des glucides de la Soliera chordadis, une algue rouge, pour des applications en cancérologie, Stéphanie Bondu vient de déposer un brevet sur la valorisation des algues pour la cancérologie.

  • Miraculeuse pêche de bactéries / Nathalie Blanc, p. 15.

L’entreprise Polymaris Biotechnology base son activité sur la collecte des bactéries marines productrices d’exopolysaccharides en Bretagne.

  • Des algues dans la peau / Céline Duguey, p.16.

Le Centre d’étude et de valorisation des algues (Céva) travaille sur l’acide iduronique contenu dans les algues vertes qui s’échouent sur les plages. Cet acide est intéressant en cosmétologie car il permet le ralentissement du vieillissement de la peau.

  • Cancer : un traitement par micro-algues ? / Soizic Quero.

in : Ouest France. – 2009. –  (14 août 2009).

A Nantes, des médecins testent les vertus des microalgues, fournies par l’Ifremer, notamment pour la guérison de cancers.

  • Création d’un centre de recherche en biodiversité et biotechnologies marines d’ici 2014.

in : Cnrs.fr. – 2009. –  (2 juillet 2009).

Article extrait du site internet http://www.insu-cnrs.fr

Le Centre de recherche en biodiversité et biotechnologies marines verra le jour d’ici 2014 au sein de Laboratoire « Arago » dirigé par le Professeur Philippe Lebaron. Ce projet original de partenariat public- privé regroupera des activités de recherche, de formation et de diffusion des connaissances scientifiques dans le domaine de la biodiversité marine et de l’écologie.

  • Les algues : « des producteurs » potentiels d’énergie ! / Lucas Sicard.

in : Adit.fr. – 2009. –  (23 juin 2009).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com.

Les algues représentent une formidable source d’énergie pour le futur. C’est notamment ce qu’en pensent les organismes de recherche tchèques. Il s’agit du végétal qui a le plus fort taux de croissance sur Terre. Les algues, qui n’ont pratiquement besoin que de CO2, n’entraînent aucune interférence avec la production alimentaire. Elles peuvent donc être cultivées toute l’année. De plus, leur besoin en eau est 99% de fois moindre que celui des plantes dites « conventionnelles ». Les 2 premiers facteurs placent les algues en première ligne des sources de biomasse pour la production d’énergie.

  • Une méduse géante se révèle utile pour traiter l’arthrose articulaire.

in : Science et vie. – Paris : Excelsior Publications, 2009. – N° 1100 : Solaire. Pourquoi on peut enfin y croire (Mai 2009).

p. 39.

L’institut de recherche scientifique Riken au Japon affirme que la qniumucine, une protéine extraite de la méduse Nemopilema nomurai favorise la reconstitution du cartilage articulaire.

  • Un traitement anticancéreux en vue grâce à l’oursin.

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2009. – N° 264 : Numérique pour quoi faire ? (Avril 2009).

p. 4.

Une équipe de recherche de Roscoff a identifié une molécule susceptible de lutter contre la leucémie à partir d’études chez l’oursin (le peptide A1). Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a déposé un brevet le 5 mars dernier.

  • Ces algues aux mille vertus / Laurianne Geffroy.

in : Le journal du CNRS. – Paris : Citizen Press, 2009. – N° 230 : Cerveau. Les découvertes qui changent tout (Mars 2009).

p. 28.

A la station biologique de Roscoff, les chercheurs n’en finissent plus de découvrir les étonnantes propriétés des algues. Un livre répertorie ces drôles de végétaux intéressants tant pour la science que pour les industries agroalimentaire, pharmacologique et cosmétique… Un engouement qui ne devrait pas se tarir de sitôt si l’on en juge par les dernières découvertes réalisées.

  • La mer, source de médicaments / Stéphanie Fleur.

in : Adit.fr. – 2009. –  (20 mars 2009).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Norvège n°86)

Des scientifiques norvégiens ont réussi à produire de nouveaux médicaments à la suite de la découverte de 11 bactéries prélevées dans la mer. Celles-ci libèrent des substances capables de tuer des cellules cancéreuses ou de produire de nouveaux antibiotiques. Des prochains tests sur les animaux devraient déterminer si une demande de brevet est envisageable.

  • La biomasse marine du Saint-Laurent au service de la santé (information) / Clara Sciefran.

in : Adit.fr. – 2008. –  (17 octobre 2008).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.fr (BE Canada n°342)

La Fondation du Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM) a reçu un don de l’un des 2 comités d’investissement communautaire de TELUS au Québec. La somme a été allouée à un projet de recherche visant la découverte d’extraits marins pouvant avoir un impact positif sur la santé humaine par l’évaluation de leurs propriétés anti-cancer et antibiotique. Cet ambitieux projet régional vise par le fait même une meilleure utilisation des biomasses marines commerciales.

  • On sait enfin quoi faire des algues vertes / Muriel De Véricourt.

in : Science et vie. – Paris : Excelsior Publications, 2008. – N° 1092 : La chirurgie s’attaque enfin aux gènes (Septembre 2008).

p. 74.

L’article présente différents projets permettant d’utiliser les algues vertes ou « ulves » qui, dopées par les effluents agricoles, envahissent les plages bretonnes. Ces utilisations, dont certaines sont en cours d’essais ou de développement, permettent l’élaboration de compost non putrescible ou d’additifs alimentaires pour la santé animale, la production d’énergie par la méthanisation et concernent également le domaine cosmétologique.

  • Développement d’une nouvelle méthode de production de peptides bioactifs à partir de biomasses marines (information) / Clara Sciefran.

in : Adit.fr. – 2008. –  (29 septembre 2008).

Article extrait du site Internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Canada n°341)

Le centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM) et les Biotechnologies Océanova ont mis au point une nouvelle méthode de production de peptides bioactifs à partir de biomasses marines (notamment les coproduits issus de la transformation d’espèces commercialement exploitées). Ils sont actuellement commercialisés comme ingrédients nutraceutiques pour la composition d’aliments intégrant une composante santé.

  • Le biogaz venu de la mer / Juliette Talpin.

in : Systèmes solaires. – Observ’ER, 2008. – N° 186 : Les cargos hissent la grand-voile (Juillet-Août 2008).

p. 36.

Les algues constituent un bon substrat de méthanisation, à condition de les préparer pour rendre leur jus, riche en sucres, accessible aux bactéries. C’est-à-dire que l’on peut produire du gaz naturel grâce aux algues. En Bretagne, un projet prévoit d’installer des méthanisateurs utilisant du lisier et des algues vertes dans des exploitations porcines.

  • Une déferlante de projets innovants / André Thomas.

in : Le Marin. – Rennes : Infomer, 2008. – Dossier spécial : Demain, la mer (27 juin 2008).

p. 3

Produire de l’électricité à partir des courants de marée, du méthane avec des déchets de poisson, des molécules pharmaceutiques tirées de requins ou de vers marins, inventer une peinture de navire bio-nettoyante, élaborer du carburant à base d’algues, prévoir l’impact des tsunamis… Des projets tels que ceux-là, il y en a près de 150 qui font leur chemin entre science et industrie, au sein des pôles de compétitivité.

  • Innovations technologiques possibles après l’étude d’un microorganisme hyperthermophile / Guillaume Arras.

in : Adit.fr. – 2008. –  (3 avril 2008).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Portugal n°30)

Un groupe de chercheurs de l’Institut de Technologie Chimique et Biologique du Portugal a découvert que les microorganismes thermophiles étaient capables de vivre à des températures avoisinant les 100 degrés grâce à des solutées (substances minoritaires qui sont dissoutes dans une solution) qui s’accumulent et qui protègent ces organismes. Cette découverte pourrait faire évoluer la recherche en ce qui concerne la préservation des vaccins dans les pays africains et l’hydratation de la peau.

  • Cette algue est une source d’énergie idéale / Rafaële Brillaud.

in : Science et vie. – Paris : Excelsior Publications, 2008. – N° 1087 : Expérimentation animale. La grand malaise (Avril 2008).

p. 81.

Abondant, non toxique, non polluant : l’hydrogène est une source d’énergie idéale, mais on ne sait pas l’obtenir sans dépense énergétique. Or, voici qu’une petite algue pourrait changer la donne : des chercheurs ont réussi à doper sa production du précieux gaz en jouant sur le processus de la photosynthèse.

  • Le concombre de mer inspire un nouveau matériau médical.

in : Le Figaro. – Paris, 2008. –  (07 mars 2008).

Article extrait du site internet http://www.lefigaro.fr

Des scientifiques américains ont développé un nouveau matériau dont la caractéristique est de pouvoir passer rapidement d’un état flexible à un état rigide. Pour parvenir à ce produit, les scientifiques se sont inspirés de la peau du concombre de mer. Un tel matériau pourrait être utilisé à des fins biomédicales, en particulier dans le cas de la maladie d’Alzheimer.

  • Les micro-algues, carburant de demain ?

in : Les nouvelles de l’Ifremer. – Issy-les-Moulineaux : Ifremer, 2008. – N° 98 : Les micro-algues, carburant de demain ? (Février 2008).

p. 1 à 3.

Faire le plein de microalgues à la pompe, une idée farfelue ? Pas pour les scientifiques du laboratoire de l’Ifremer « Physiologie et Biotechnologie des algues » (PBA), engagés dans le projet Shamash qui vise à produire du biodiesel.

Ce dossier comporte :

– une interview de Jean-Paul Cadoret, chef du laboratoire Physiologie et Biotechnologie de l’Ifremer (p. 2-3)

– un article sur le laboratoire Physiologie et Biotechnologie de l’Ifremer de Nantes qui a développé un ensemble d’outils originaux pour étudier et produire des micro-algues (p. 2)

– un entretien avec Olivier Bernard, coordinateur du projet Shamash (p. 3)

  • Des fibres marines pour des matériaux biodégradables / Alice Vettoretti.

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2008. – N° 250 : Du son neuf ! (Janvier 2008).

p. 8.

Pour créer des matériaux biodégradables mais résistants à l’eau, un chercheur de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) teste des fibres issues de plantes marines : les zostères, phanérogames marines, découvertes lors des grandes marées. Ces futurs travaux s’intègrent dans le projet Navecomat, qui vise à construire des bateaux en matériaux biodégradables.

  • Les gorgones taiwanaises sources de substances naturelles antibactériennes / Guillaume Colleu.

in : Adit.fr. – 2008. –  (3 janvier 2008).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com

Des biologistes ont découvert pas moins de 6 substances naturelles antimicrobiennes dans les gorgones taiwanaises, une espèce de corail corné endémique à l’île.

  • Morgane Rousselot fabrique le substitut sanguin de demain.

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2007. – N° 249 : Prix Bretagne jeune chercheur (Décembre 2007).

p. 17.

Les vers marins séduisent aujourd’hui la communauté scientifique qui a découvert que leur hémoglobine était proche de celle de l’Homme. Durant sa thèse, la biochimiste Morgane Rousselot a vérifié qu’elle pourrait devenir d’ici peu un substitut sanguin efficace.

  • Recherches marines

in : Nautilus magazine. – Plougastel-Daoulas : Nautilus Medias, 2007. – N° 10 : Un océan de recherches (Octobre-Décembre 2007).

p. 10 à 87.

Numéro de Nautilus Magazine entièrement consacré aux recherches marines françaises : biotechnologies, ressources minières et énergétiques, lutte contre la pollution, protection des écosystèmes…

« Or bleu, or noir, même combat » p. 16

« Et si on s’éclairait avec l’océan ? » p. 24

« Du lin dans la coque » p. 42

« Un antifouling antipollution » p. 55

« Prévenir les collisions » p. 67

« Les moules sentinelles de la Méditerranée » p. 72

« Arénicole, un ver qui nous veut du bien » p. 76.

  • Les algues microcospiques : un nouveau combustible alternatif / Laetitia Klotz.

in : Adit.fr. – 2007. –  (30 octobre 2007).

Article extrait du site Internet http://www.bulletins-électroniques.com (BE Espagne n°66)

Les efforts investis dans la recherche pour trouver de nouveaux combustibles ont amené 2 entreprises andalouses à utiliser des algues comme matière première. Naturels, ces éléments marins pourraient remplacer des produits qui eux sont nuisibles pour l’environnement.

  • Les bienfaits des produits de la mer.

in : La Presse de la Manche. – 2007. –  (6 octobre 2007).

A l’occasion du quatrième symposium international « Santé Mer » qui s’est tenu à Granville (Manche), Dominique Grizeau, enseignant-chercheur d’Intechmer, présente les résultats des travaux entrepris à partir d’une cyanobactérie, c’est-à-dire une microalgue. Cette dernière présente des propriétés associées à la protection contre les rayons UV.

  • Une pharmacie sous la mer / Pierre Sauleau.

in : Subaqua. – Marseille : FFESSM, 2007. – N° 213 : Photo : Mondial Sub à Maurice (Juillet 2007).

p. 82.

L’océan recèle une grande biodiversité, environ 274 000 espèces recensées, qui se traduit aussi par une richesse de molécules naturelles aux structures originales. Ce sont ces molécules que les chercheurs tentent d’isoler et d’identifier afin de mettre au point de nouveaux médicaments.

  • Utiliser la mucine des méduses / Matthieu Rosenberg.

in : Adit.fr. – 2007. –  (6 juillet 2007).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Japon n°450)

Des chercheurs ont trouvé le moyen d’extraire de la mucine, une substance notamment utilisée en pharmacie, à partir des méduses que les pêcheurs japonais retrouvent dans leurs filets.

  • Les promesses de la mer / Alexis Duclos.

in : Thalassa magazine. – Anglet, 2007. – N° 7 : Mer et cinéma (Mai – Juin 2007).

p. 100.

La faune et la flore marines contiennent des secrets biochimiques qui peuvent aider à comprendre les maladies et à la production de traitements. Des bactéries des grandes profondeurs contiennent de nouvelles molécules exploitables pour la biomédecine ou la biotechnologie.

  • Les trésors de la mer.

in : La Recherche. – Paris : Financière Tallandier, 2007. – Supplément au n°407 : Recherche et innovation Bretagne, la région réseau (Avril 2007).

Des chercheurs de Roscoff (Finistère) s’intéressent aux caractéristiques d’une molécule, la roscovitine, et à un ver marin, l’arénicole. La première est actuellement testée pour traiter différents types de cancer, tandis que le second présente une hémoglobine proche de celle de l’homme qui pourrait être utilisée comme transporteur d’oxygène à visée thérapeutique.

  • Des médicaments 20 000 lieues sous les mers.

in : Enjeux. – Hera, 2007. – N° 231 : Info ou intox ? (Janvier 2007).

Animaux, algues, éponges, bactéries… la biodiversité marine livre ses trésors. L’industrie pharmaceutique y voit de nombreux débouchés. Toujours en quête d’innovation, elle espère trouver des traitements dans les domaines de l’hématologie, des maladies cardiovasculaires ou l’immunologie.

  • Marinomed : des médicaments issus de la faune marine.

in : Adit.fr. – 2006. –  (19 octobre 2006).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques-com (BE Autriche n°92)

Marinomed, jeune pousse issue de l’Université vétérinaire de Vienne et cofondée par le holding de recherche VetWIDI, veut extraire des médicaments de la faune marine, et plus particulièrement des coraux.

  • La dévoreuse de pétrole / Joël Ignasse.

in : Le Nouvel Observateur. – Paris, 2006. –  (2 août 2006).

Article extrait du site internet http://permanent.nouvelobs.com

Alcanivorax borkumensis est une petite bactérie qui se complaît dans les eaux polluées par le pétrole. Une équipe européenne vient de décrypter le génome de cette bactérie capable de dégrader le pétrole.

  • Des extraits d’algues protègent contre le cancer du col de l’utérus / Brice Obadia.

in : Adit.fr. – 2006. –  (20 juillet 2006).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Etats-Unis n°44)

Le carraghénane, exopolysaccharide issu d’algues rouges, s’avère très efficace pour empêcher la transmission du virus du papillome humain (HPV), responsable du cancer du col de l’utérus.

  • Obtenir du cuir à partir de la peau de poisson / Adrien Carpentier.

in : Adit.fr. – 2006. –  (12 juillet 2006).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Inde n°19)

2 jeunes scientifiques de Kolkata (Calcutta) ont créé un cuir multi-usages à partir de peau de poisson.

  • Une équipe du CSIC réalise une étude sur des substances naturelles bioactives découvertes en Antarctique / Glenn Jaouen.

in : Adit.fr. – 2006. –  (5 juin 2006).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Espagne n°53)

Un groupe de chercheurs du CSIC étudie la structure de l’écosystème antarctique, au travers des substances naturelles bioactives présentes chez les invertébrés vivant dans les fonds marins. Les chercheurs pourraient isoler de nouveaux composants pouvant ensuite être utilisés dans la fabrication de futurs médicaments anticancéreux.

  • Un emballage biodégradable en algue / Matthieu Rosenberg.

in : Adit.fr. – 2006. –  (31 mai 2006).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Japon n°406)

La société Toshiba a développé un emballage biodégradable à base d’algue, avec des caractéristiques comparables à celles d’un polyuréthane.

  • Algotherm, pionnier dans les cosmétiques marins.

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2006. – N° 231 : L’évolution de l’industrie chimique (Avril 2006).

Née en 1962, l’entreprise finistérienne Algotherm fabrique des produits de soins à base d’algues.

  • Olmix valorise les algues vertes.

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2006. – N° 231 : L’évolution de l’industrie chimique (Avril 2006).

La société Olmix innove à double titre. Le nanomatériau qu’elle a mis au point intéresse les vastes secteurs de l’automobile, des cosmétiques et de la plasturgie. Il ouvre en plus une voie de valorisation des algues vertes.

  • Les bactéries, futures stars de la biologie / Matthieu Quiret.

in : Les Echos. – 2006. –  (12 avril 2006).

Le Centre national de séquençage développe l’étude génétique des microbes. Objectif : trouver des enzymes pour remplacer les synthèses de l’industrie chimique.

  • Une entreprise d’Almeria produira des microalgues contre les maladies oculaires / Glenn Jaouen.

in : Adit.fr. – 2006. –  (11 avril 2006).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Espagne n°51)

Une usine dans laquelle seront produites des microalgues permettant de lutter contre les maladies oculaires va être construite à Almeria (Espagne). L’objectif est d’y produire 32 000 litres de microalgues riches en lutéine.

  • Des bactéries lavent les cuves du Prestige / Marc Pennec.

in : Ouest France. – 2005. –  (15 décembre 2005).

Novembre 2002, le Prestige coulait au nord-ouest de l’Espagne, mettant 63 000 tonnes de pétrole à la côte. Le pompage des 13 700 tonnes restantes s’est achevé en octobre 2004. Depuis, les cuves sont livrées à l’appétit de bactéries pour finir le nettoyage. Efficace ? Les chercheurs bretons du Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) en doutent.

  • Le poisson donne la « pêche » ! / Fabrice Constensoux.

in : La Manche Libre. – 2005. –  (4 décembre 2005).

Atténuer les effets du vieillissement grâce à des compléments alimentaires à base d’extraits de poisson : c’est le pari relevé par les laboratoires cherbourgeois Dielen, dont les produits ont d’abord prouvé leur efficacité sur les animaux.

  • Le poisson peut nous refaire une santé / Raymond Cosquéric.

in : Ouest France. – 2005. –  (11 octobre 2005).

Lutte contre le cancer, meilleure digestion, coupe-faim : les vertus diététiques du poisson n’ont pas fini de progresser, grâce à la science.

  • Des chercheurs de Bielefeld développent une algue produisant de l’hydrogène / Nicolas Condette.

in : Adit.fr. – 2005. –  (14 septembre 2005).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Allemagne n°253)

Des chercheurs allemands et australiens ont réussi à mettre au point une algue génétiquement modifiée ayant une excellente capacité de production d’hydrogène.

  • Réduction du CO2 à l’aide de microalgues / Mickaël Dolivet.

in : Adit.fr. – 2005. –  (2 septembre 2005).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com (BE Espagne n°44)

Des chercheurs en biotechnologie de l’Université d’Almeria et du Conseil Supérieur de recherches scientifiques (CSIC) travaillent sur un projet d’élimination de dioxyde de carbone avec des microalgues.

  • Un ver donneur universel / Hervé Ponchelet.

in : Le journal du CNRS. – Paris : Citizen Press, 2005. – N° 186 : Les trésors de la mer (Juillet-août 2005).

Le laboratoire de Franck Zal, chargé de recherche responsable de l’équipe « Écophysiologie : adaptation et évolution moléculaires » de Roscoff, travaille sur l’arénicole ou ver des pêcheurs dans le but de produire un substitut sanguin pour la transfusion humaine.

  • Plastique biodégradable : une nouvelle voie d’application pour les bactéries hydrothermales.

in : Les nouvelles de l’Ifremer. – Issy-les-Moulineaux : Ifremer, 2005. – N° 67 : Campagne EVHOE 2004 : de bons indices pour le merlu (Mars 2005).

Les sources hydrothermales ou, de manière plus générale, les milieux extrêmes, et les bactéries associées à ces écosystèmes sont-ils sources de nouvelles molécules d’intérêt biotechnologique ? Oui, répond I’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) qui a mis en place, depuis  plusieurs années déjà, un programme de valorisation des ressources biologiques.

  • Les exopolysaccharides bactériens de l’Océan Antarctique.

in : Adit.fr. – 2005. –  (28 février 2005).

Article extrait du site internet http://www.bulletins-electroniques.com  (BE Australie n°38)

Des chercheurs de l’Université de Tasmanie et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ont joint leurs efforts pour étudier les exopolysaccharides (EPS) produits par les bactéries collectées dans l’Océan Antarctique. La première étape est de caractériser les EPS et de clarifier le rôle des bactéries. Leur intérêt biotechnologique sera évalué en fonction des données acquises.

  • La chimie, écolo des bactéries des abysses / Raymond Cosquéric.

in : Ouest France. – 2005. –  (29 janvier 2005).

L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a trouvé une solution à la pollution des mers, à plus de 2 000 mètres de profondeur, grâce aux bactéries des sources hydrothermales.

  • Une algue pour combattre le choléra.

in : Infoscience.fr. – Société Info Science, 2004. – N° 59 : ALIVE : premier Victor 6000 industriel d’intervention offshore (8 décembre 2004).

Article extrait du site internet www.infosciences.fr

Des chercheurs australiens ont découvert que des composés sécrétés par une algue de la Baie de Sydney (Australie) sont capables d’inhiber les mécanismes infectieux de la bactérie responsable du choléra.

  • Des chercheurs français ont synthétisé la bengacarboline.

in : Science et vie. – Paris : Excelsior Publications, 2004. – N° 1047 : Sur la piste du code secret de l’ADN (Décembre 2004).

2 chimistes français ont mis 6 ans pour recréer la bengacarboline, un alcaloïde naturellement sécrété par Didemnum, un petit organisme marin.

  • Goëmar tire sa richesse de la mer / Jean Le Douar.

in : Ouest France. – 2004. –  (1er décembre 2004).

Biostumulants pour les plantes et « vaccin » pour le blé à partir d’algues, solutions à base d’eau de mer pour la santé humaine… A Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), la société Goëmar extrait ses richesses des océans.

  • Seadev valorise les biotechnologies marines.

in : Les nouvelles de l’Ifremer. – Issy-les-Moulineaux : Ifremer, 2004. – N° 63 : ZoNéCo 11 : sismique lourde et exploration pétrolière (Novembre 2004).

Inaugurée le 18 octobre 2004, Seadev SAS est la première société en Europe à valoriser les molécules issues des recherches sous-marines profondes.

  • La Grande Barrière de corail explorée pour traiter le cancer / Marco Rangi.

in : Les Echos. – 2004. –  (10 novembre 2004).

La moitié des recherches sur les médicaments anticancéreux sont basées sur des organismes marins. Une entreprise pharmaceutique autrichienne vient de s’associer à l’Institut australien de sciences marines.

  • Biotechnologies : la valorisation des microorganismes hydrothermaux océaniques.

in : Les nouvelles de l’Ifremer. – Issy-les-Moulineaux : Ifremer, 2004. – N° 61 : Gascogne : peu de petits poissons pélagiques (Septembre 2004).

Le milieu marin constitue la plus grande partie de la biosphère et contient les formes les plus anciennes et les plus variées de la vie.

  • Des labos à l’eau salée.

in : Connexions. – 2004. – N° 13 : Des labos à l’eau salée (Septembre 2004).

Traditionnelle hier, l’exploitation des ressources marines vivantes est passée entre les mains d’équipes de recherches scientifiques avec le développement des biotechnologies. De nombreux secteurs industriels s’y intéressent : cosmétique, agro-alimentaire, diététique, pharmacie et parapharmacie. A chaque fois, la Basse-Normandie se positionne.

  • 20 000 médicaments sous les mers ? / Emmanuelle Vilret.

in : Energies. – Total, 2004. – N° 4 : Les promesses des grands fonds (Mai 2004).

La mer abrite-t-elle des molécules qui feront les médicaments de demain ? C’est ce que pensent bon nombre de chercheurs. Du requin au ver des sables en passant par les éponges de mer ou les algues, ces pistes insolites mèneront peut-être, à la guérison de maladies jusqu’ici incurables.

  • Traitement biologique des pollutions pétrolières en mer.

in : La lettre des océanographes. – Paris : Union des Océanographes de France, 2003. – Volume X n°5 : La lettre des océanographes continue ! (Novembre-Décembre 2003).

Des chercheurs allemands viennent de mettre au point une technique nouvelle qui utilise des bactéries spécialisées permettant de recréer la chaîne alimentaire en haute mer, après des déversements de pétrole.

  • Les médicaments de la mer / Vincent Tardieu.

in : Science et vie. – Paris : Excelsior Publications, 2001. – N° 1002 : Légionellose, l’épidémie que l’on nous cache (Mars 2001).

Depuis 30 ans, les chimistes traquent des substances au fond des océans. Leurs efforts commencent à être récompensés. Seulement 1 % des espèces marines identifiées a été étudié : la mer deviendra-t-elle un eldorado pour l’industrie pharmaceutique ?

  • La révolution des biotechnologies / Christian Frasson, Nardo Vicente, Alain Riva.

in : Apnéa. – Groupe SOFIMAV, 1991. – N° 33 : Les dons de la mer (Septembre-octobre 1991).

p. 6-10.

Modifier le bagage génétique d’une espèce aquatique pour améliorer sa croissance ou sa résistance aux maladies, réaliser des cultures de microalgues dans des conditions parfaitement contrôlées pour en tirer ensuite de précieux éléments (vitamines, colorants, …), élever des algues pour l’alimentation, favoriser le développement de certaines bactéries aptes à réduire une nappe de pétrole, extraire des médicaments des organismes marins, ce sont quelques exemples des possibilités des biotechnologies marines. Il y en a beaucoup d’autres.


 DVD

  • Les médicaments du futur – L’océan pharmacien / réal. Ariel Nathan. – Vanves : Centre de ressources et d’information sur les multimédias pour l’enseignement supérieur, 2005. – Français, 52 mn.

Film documentaire

L’élaboration de médicaments à partir d’espèces marines concerne principalement les recherches de médicaments anti-cancéreux, antidouleurs, antiviraux, antibiotiques et les nouveaux traitements des maladies cardio-vasculaires ou du système nerveux.


Sites internet

  • Médiathèque de La Cité de la Mer – Dossier thématique Bactéries des abysses. Site consulté le 11/03/2012

http://mediatheque.citedelamer.com/fr/dossiers-thematiques/abysses/bacteries-des-abysses/default.asp

Alors que la lumière, l’oxygène, ou l’eau faisaient figures de critères indispensables au développement de toute forme de vie, l’observation des milieux extrêmes incite à relativiser les « conditions uniques » dans lesquelles sont apparus les premiers microorganismes. Charles Darwin fut l’un des précurseurs à observer des organismes vivants dans les environnements extrêmes. Et Darwin ne s’était pas trompé. Les 307 millions de kilomètres carrés couverts par les abysses (soit les deux tiers de la surface du globe) sont bel et bien habités.

Ces microorganismes sont spécifiquement adaptés à des niches écologiques particulières, non seulement ils y survivent mais ils s’y développent activement. Ce sont les « extrêmophiles » dont les thermophiles (espèces adaptées aux hautes températures) font partis. Les premières observations d’espèces thermophiles sous-marines eurent lieu en 1977 et 1978 lors de campagnes océanographiques américaines et françaises sur la ride Est-Pacifique. Les scientifiques découvrent des écosystèmes hydrothermaux sous-marins à plus 2500 mètres de profondeur. Un phénomène encore inconnu jusque là. A la surprise générale, des communautés d’organismes prolifèrent autour de ces sources hydrothermales.

Ces microorganismes, dits « extrêmophiles » présentent, outre leur intérêt écologique évident, l’avantage de fonctionner dans des conditions extrêmes. Une aptitude qui se révèle être un véritable atout dans le domaine des biotechnogies.

Site en français

  • Ifremer- Laboratoire Biotechnologies et Molécules Marines. Site consulté le 11/03/2012

http://www.ifremer.fr/drvvpbm/index.html

L’objectif des études menées au sein du laboratoire Biotechnologies et Molécules Marines (BMM) est l’étude, la caractérisation et la valorisation de polysaccharides marins de diverses origines (algues, bactéries marines, cyanobactéries…).

  • Ifremer- UMR 6197 Microbiologie et biotechnologie des extrêmophiles à l’Ifremer. Site consulté le 11/03/2012

http://www.ifremer.fr/drvvpmbe/

UMR 6197 est l’un des quelques laboratoires au monde à disposer d’une collection de microorganismes issus de milieux extrêmes océaniques. La valorisation du potentiel biotechnologique de cette collection constitue un objectif important.

  • Ifremer- Souchotèque de Bretagne. Site consulté le 11/03/2012

http://www.ifremer.fr/souchotheque/

Le but de la Souchothèque de Bretagne est de contribuer à la visibilité nationale des
compétences existant en Bretagne dans le domaine des collections de micro-organismes. Vous pouvez effectuer des recherches dans le catalogue d’archaea et de bactéries.

  • Ifremer- « Les applications en biotechnologie » . Site consulté le 11/03/2012

http://www.ifremer.fr/exploration/enjeux/biotechnologie/

Vous trouverez dans Enjeux – Les applications – Ressources biologiques une partie traitant des applications en biotechnologie.

  • Ifremer- BIOCEAN (Database for Deep-Sea Benthic Ecological Data). Site consulté le 11/03/2012

http://www.ifremer.fr/isi/biocean/acces_fr/

BIOCEAN  est une base de données créée pour rassembler le grand volume de données récoltées au cours des études conduites sur les différents écosystèmes de l’environnement profond étudiés au sein du « Département Etudes et Ecosystèmes Profonds » de l’Ifremer. Vous y pouvez y trouver le descriptif de campagnes citées ci-dessus.


Jeunesse

Articles

  • Miam, des microalgues! / Didier C.

in : Wapiti. – Toulouse : Milan presses. – N° 298 : 2012 : la fin du monde c’est pas pour demain! (Janvier 2012).

p.12-15.

Bourrées de protéines et de vitamines, les algues vertes sont présentes sur la planète depuis 2,5 milliards d’années. Elles sont une ressource inépuisable et font aujourd’hui l’objet de nombreux tests. Le but de la recherche ? Utiliser les microalgues comme ingrédient dans des aliments, des médicaments et même des biocarburants….

  • Les nouveaux monstres marins / Muriel Valin.

in : Science et vie junior. – Paris : Excelsior Publications, 2011. – N° 90H : Les énergies de demain (Octobre 2011).

p. 80-87.

Cet article présente les nouvelles sources d’énergies renouvelables dont la biomasse marine : des colonies d’algues et de micro-organismes qui ondoient sous l’eau et produisent de l’huile qui pourrait servir à fabriquer de futurs carburants de voiture, mais pas avant 10 à 20 ans.

  • Les animaux médicaments / Emmanuelle Grundmann.

in : Science et vie junior. – Paris : Excelsior Publications, 2009. – N° 239 : Le grand voyage vers les étoiles (Août 2009).

p. 33.

Ce dossier présente des animaux aux vertus thérapeutiques pour l’homme. Parmi eux, on trouve le corail, dont le squelette calcaire est utilisé pour réaliser des greffes osseuses, l’éponge, dont la composition moléculaire a permis la fabrication du AZT, médicament qui bloque la multiplication du virus du sida dans les cellules humaines. Il y a aussi la limule, dont le sang bleu contient des molécules capables de bloquer la multiplication des cellules cancéreuses dans l’organisme, ou encore le poisson-globe qui fabrique une toxine antalgique pour l’homme.

  • Le secret du concombre de mer.

in : Science et vie junior. – Paris : Excelsior Publications, 2008. – N° 224 : La peur. Notre meilleur garde du corps (Mai 2008).

p. 17.

Des chimistes américains se sont inspirés du concombre de mer ou holothurie, pour concevoir un nouveau matériau qui durcit et s’amollit à volonté.

  • Y’a du bon dans le poison !

in : Science et vie junior. – Paris : Excelsior Publications, 2005. – N° 192 : Comment l’amour nous transforme (Septembre 2005).

Paracelse, un médecin allemand du 16ème siècle disait : Tout est poison, rien n’est poison, l’important c’est la dose. » Ainsi, une molécule du poison d’une éponge de mer ou d’un cône marin est actuellement en essai pour traiter, respectivement, le cancer et la douleur.


 LES BACTÉRIES DES ABYSSES

Adultes

Livres

  • Microbes de l’enfer / Patrick Forterre. – Paris : Belin -« Pour la science », 2007 (Regards, 1773-8016).

Ce livre explique comment les microbes ont été découverts, comment ils ont réussi à prospérer à des températures supérieures à 100°C, ou bien à 3 000 mètres sous la surface des océans ou sur les flancs en activité. Les informations qu’ils peuvent livrer concernant l’origine de la vie sur Terre, ainsi que leurs apports à la médecine et à la biotechnologie sont également évoquées.

  • Le grand roman des bactéries : peuvent-elles sauver le monde ? / Martine Castello, Vahé Zartarian. – Paris : Albin Michel, 2005. – 217 p. – (Essais clés).

Les auteurs prouvent que sans l’existence des bactéries terrestres et marines, l’être humain ne pourrait subsister. Aucune forme de vie, ni animale, ni végétale ne peut exister sans le travail incessant des bactéries.

  • Étude des bactéries liées à l’hydrothermalisme océanique : rapport d’activité 1992-1993Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. – Plouzané (Finistère) : 1993.

Le projet Bactocéan, initié par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), a pour objectif d’étudier les communautés bactériennes hydrothermales et leur adaptation aux conditions extrêmes. Ce rapport d’activité de 1992-93 fait le point sur les résultats obtenus et expose les perspectives pour la période 1993-95.

  • Peuplements profonds du golfe de Gascogne : Campagnes Biogas / sous la dir. de Lucien Laubier, Claude Monniot. – Plouzané (Finistère) : Ifremer, 1985.

Langue anglais et française.

Ce volume contient les résultats recueillis sur les peuplements benthiques profonds du golfe de Gascogne pendant les campagnes du programme Biogas effectuées au cours de deux périodes successives : 1972-1974 et 1977-1981.


 Articles

  • « J’étudie des bactéries qui vivent en symbiose avec une crevette hydrothermale » / Céline Duguey.

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2011. – N° 289 : Le sable étale sa science (Juillet-Août 2011).

p. 4.

Cyrielle Jan, microbiologiste au laboratoire du centre Ifremer de Brest (Finistère), étudie les bactéries qui vivent en symbiose avec une espèce de crevette qui vit au fond de l’océan Atlantique entre 2 300 et 4 200 mètres de fond, près des sources hydrothermales. Elle cherche à comprendre comment elles se nourrissent à une telle profondeur sans lumière ni algue.

  • L’étonnante biodiversité des grands fonds.

in : Les nouvelles de l’Ifremer. – Issy-les-Moulineaux : Ifremer, 2010. – N° 116 : Campagne Big : plongée dans les grands fonds (Juin 2010).

p.2.

La campagne BIG (Biodiversité et Interactions à Guyamas) étudie la biodiversité marine profonde du bassin de Guaymas(Mexique). La comparaison des 2 écosystèmes différents, sources hydrothermales et zones d’émission de fluides froids, passe par l’observation d’espèces animales et microbiennes spécifiques de ces milieux. Ont été observés :

– le Riftia pachyptila, un ver géant emblématique des sources hydrothermales

– le Calyptogena pacifica, un bivalve de la famille des vésicomyidés

– le Methanopyrus kandleri, un archaebactérie, qui vit à des températures très élevées et qui produit du méthane.

– le Paralvinella grasslei, un ver polychète de la famille des Alvinellidés.

  • Les virus des écosystèmes hydrothermaux océaniques profonds / Claire Geslin.

in : Biofutur. – Cachan : Editions Lavoisier, 2010. – N° 310 : Les microbes de l’extrême (Mai 2010).

p. 41-44.

En dépit d’efforts de recherche importants pour décrire et exploiter la biodiversité des micro-organismes des environnements aquatiques, les connaissances des chercheurs sur l’abondance, la distribution et la diversité des virus marins demeurent limitées. Ceci est d’autant plus vrai dans les écosystèmes extrêmes tels les sources hydrothermales océaniques profondes.

  • Biodiversité: les limites du vivant ont encore été repoussées.

in : Science et vie. – Paris : Excelsior Publications, 2009. – N° 1102 : Les nouveaux monstres du cosmos (Juillet 2009).

L’archéobactérie Pyrococcus CH1 a été découverte sur la dorsale médio-Atlantique, à 4 100 mètres de profondeur, au large des Antilles. Cette nouvelle espèce présente un métabolisme exceptionnel. Vivant dans des températures comprises entre 85° C et 105° C et subissant une pression de 200 à 1 200 bars, ce micro-organisme repousse les limites de la vie sur terre.

  • La vie au fond des mers / Michèle Le Goff.

in : Sciences Ouest. – Rennes : Espace des sciences, Centre de culture scientifique et industrielle, 2008. – N° 257 : Araignée, ne l’écrasez plus ! (Septembre 2008).

p. 8.

Des Brestois révèlent l’existence d’organismes vivant à plus de 6 100 mètres sous la surface de la mer, dans les profondeurs du sédiment.

  • La Terre, laboratoire du vivant / Safi Douhi.

in : Science et vie. – Paris : Excelsior Publications, 2007. – Hors-série n°239 : Les nouveaux mondes. Autres terres, autres vies ? (Juin 2007).

Ce dossier aborde les espèces vivantes qui se sont adaptées aux milieux extrêmes et dont la découverte a démontré que la vie était possible sans lumière et avec de fortes températures. Entre autres, les micro-organismes qu’abritent les fumeurs noirs : archées, bactéries… (p. 93, p. 104-105).

Missions Serpentine : du 26/02/2007 au 05/04/2007

Également appelés barophiles (aimant la pression), les microorganismes piézzophiles constituent un des sous-ensembles des extrêmophiles (vivant dans des conditions extrêmes). Ils peuplent les grands fonds sédimentaires des plaines océaniques et des fosses abyssales.

  • La photosynthèse sans soleil / Cécile Dumas.

in : Le Nouvel Observateur. – Paris, 2005. –  (21 juin 2005).

Article extrait du site internet http://sciences.nouvelobs.com

Une équipe américaine a découvert sur une source hydrothermale, une curieuse bactérie qui vit de photosynthèse, de souffre et de dioxyde de carbone.

  • Une nouvelle filière : les micro-organismes marins / Georges Barbier.

in : Biofutur. – Cachan : Editions Lavoisier, 1991. –  (Novembre 1991).

D’apparence uniformes, les océans et les mers peuvent être le siège de conditions de vie extrêmes, abritant des formes uniques. Loin de toutes les connaître, le microbiologiste, puis le biotechnologiste découvrent à la vie des frontières qu’ils n’imaginaient pas.

  • La vie à haute température / Thomas D. Brock.

in : La Recherche. – Paris : Financière Tallandier, 1988. – N° 198 (Avril 1988).

L’auteur fait le point sur les bactéries thermophiles, organismes capables de vivre et de se développer à des températures atteignant 110°C.


 Sites Web

  • Ifremer – Laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes. Site consulté le 11/03/2012

http://wwz.ifremer.fr/umr6197

Ce laboratoire hérite de la gestion des collections de microorganismes isolés à partir d’échantillons prélevés en milieux extrêmes. Il est, à ce titre, l’un des laboratoires au monde à disposer d’une telle collection, l’objectif étant de valoriser son potentiel biotechnologique.

Les objectifs de ce laboratoire sont d’apporter des éléments de réponse aux questions suivantes: quelles sont les limites physico-chimiques actuelles de la vie sur Terre ? ; quelles en sont les limites géographiques dans l’océan et dans les plaques océaniques ? ; quelle est la diversité phylogénétique et métabolique des organismes vivants dans les milieux extrêmes ? ; quel est leur rôle dans la biosphère ? ; quels mécanismes ont-ils mis en œuvre pour accomplir leur cycle vital dans ces conditions? Pour tenter de répondre à ces questions, le Laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes a décidé d’explorer les milieux qui sont les plus à même de fournir des données pertinentes, à savoir les sources hydrothermales océaniques profondes, les écosystèmes de suintements froids des marges continentales et le plancher océanique créé au niveau des dorsales et sédimenté au fil des temps géologiques.

Site en français

  • GDR Bactocéan Etude des Bactéries Liées à l’Hydrothermalisme Océanique. Site consulté le 11/03/2012

http://www-archbac.u-psud.fr/Bactocean/GDRBactocean.html

Ce programme a été mis en place conjointement par le CNRS, l’Ifremer et des universités en 1992. Il a pour objectif l’étude des communautés bactériennes hydrothermales, leur adaptation aux conditions extrêmes et leurs utilisations potentielles en biotechnologie. Vous trouverez sur ce site le rapport 1993-1995 ainsi que le compte-rendu du 1er Colloque Francophone sur la Biologie Moléculaire des Thermophiles (1996) (accès aux résumés des interventions).

Site en français