-
Plus résistantes aux températures élevées
Les enzymes* thermophiles catalysent de façon idéale les diverses réactions biochimiques, et ceci, à des températures nettement plus élevées que les enzymes* produites par les organismes mésophiles*. Un facteur très utile car la plupart des réactions industrielles utilisant des biocatalyseurs* sont généralement menées entre 55 et 100°C.
-
Plus résistantes aux pH acides ou basiques
Ces enzymes* sont résistantes. Plus résistantes en tout cas que les mésophiles* face aux agents dénaturants chimiques tels que le SDS (sodium dodécyl sulfate), le chlorure de guanidine, l’urée, les solvants organiques, les détergents ou encore les protéases*. Elles peuvent donc travailler en présence de solvants organiques, supporter des pH acides ou basiques. Elles tolèrent des techniques de purification plus dures tout en obtenant de bons rendements.
-
Plus stables
Les enzymes*, comme toutes les protéines*, se dénaturent au cours du stockage. Ce principe impose au fabricant d’ajouter environ 10% d’activité pour compenser l’inactivation se produisant entre la date de fabrication et la date de péremption du produit. Les thermophiles présente ici un avantage certain : leur stabilité prolongée. La durée de conservation est donc plus longue. Les réacteurs à enzymes* thermostables immobilisés sont donc opérationnels plus longtemps. Le coût de production en est donc diminué.
Leur utilisation présente, cependant, quelques légers inconvénients. Ainsi, les coûts énergétiques de chauffage sont importants. Sans compter qu’il est difficile de maintenir un réacteur stable pendant de longues périodes à haute température.