Depuis 200 ans, l’activité humaine déverse dans l’atmosphère d’importantes quantités de dioxyde de carbone* (CO2), produit principalement en brûlant des combustibles fossiles* comme le pétrole et le charbon.
S’il y a trop de dioxyde de carbone dans l’air, il y aussi trop de dioxyde de carbone dans les océans. Cela peut menacer la vie marine. Le dioxyde de carbone se dissout dans l’océan et le rend plus acide, c’est ce qu’on appelle l’acidification des océans.
De nombreuses espèces, comme les minuscules mollusques du plancton, les coraux ou encore le lambi des Antilles, risquent de ne pas résister à ce changement : le calcaire qui forme leur coquille ou leur squelette pourrait se dissoudre.
La chaîne alimentaire risque alors d’être perturbée : par exemple, la mince coquille des escargots marins est facilement rongée par les eaux acides. Le saumon, le maquereau, le hareng et la morue se nourrissent d’escargot. S’il n’y plus d’escargot à manger, les poissons meurent de faim et leur propre survie est menacée.
La formation des récifs coralliens sera également ralentie.
Source : Les 9 limites à ne pas dépasser : Le PH des océans. in : Science et vie junior. – N° 244 : Sommet de Copenhague : on peut sauver la terre (Janvier 2010).