L’agrandissement des villes et l’activité touristique sur les côtes est une menace pour le littoral*.
Plus de la moitié de la population mondiale vit à moins de 100 kilomètres de la mer. C’est pourquoi cette zone est la plus polluée.
Deux activités principales près des bords de mer contribuent à la pollution des océans :
– l’activité économique : on retrouve beaucoup d’usines et d’industries près du bord de la mer, notamment celles liées aux constructions de bateaux, à la pêche, au trafic de bateaux… Ces usines et ces industries sont susceptibles de rejeter des déchets dans les océans ou de polluer l’atmosphère avec les fumées.
Pour refroidir les réacteurs, certaines centrales nucléaires utilisent l’eau des océans ou des cours d’eau. Lorsqu’elle passe dans la centrale, cette eau est réchauffée puis elle est évacuée dans les cours d’eau ou les océans. Cette eau réchauffée entraîne un dérèglement sur la vie aquatique et elle modifie, entre autres, le rythme physiologique* de certaines espèces (reproduction, survie hivernale…).
– le tourisme : c’est le tourisme le plus pratiqué dans le monde. On compte environ 760 millions de vacanciers, il faut donc toujours plus de campings, d’hôtels, de parcs de stationnements ;
On estime que la population devrait être multipliée par 4 d’ici à l’an 2025. Et on manque de place ! Ainsi, on construit sur la mer.
Les petits fonds côtiers qui servent d’abri à de nombreuses espèces marines qui viennent s’y reproduire sont bétonnés.
Actuellement, des ingénieurs créent des îles luxueuses près des côtes de Dubaï. Elles accueilleront des hôtels, des restaurants, des clubs sportifs et des résidences. Ce type de constructions « artificielles » bouleverse l’écologie naturelle car du béton est versé dans la mer. On ignore quels sont les effets à long terme de telles structures sur les écosystèmes de l’océan.