En 1988, il accompagne le producteur et spéléologue Andrew WIGHT pour la réalisation d’un documentaire sur les grottes de la plaine de Nullarbor. À nouveau, l’expédition tourne au cauchemar. Piégés par des pluies torrentielles qui provoquent l’effondrement de l’entrée de la grotte, les 12 plongeurs se retrouvent bloqués pendant 36 heures. Cette mésaventure donne lieu en 2011 à un film à succès, « Sanctum » réalisé par Andrew WIGHT lui-même et produit par James CAMERON.
Ron ALLUM plonge également à bord de submersibles. Sa première plongée en sous-marin s’effectue à bord d’un monoplace nommé Sea Urchin à 100 mètres de profondeur. Pendant 10 ans, il participe au tournage d’un film documentaire sous-marin à bord d’un navire sur les côtes de l’Australie et des États-Unis, dans les Caraïbes, aux îles Galápagos, en Alaska…
Ingénieur ingénieux, Ron ALLUM développe, en 2000, des systèmes de prises de vue sous-marines en 3D. Convaincu par cette technologie, son ami Andrew WIGHT l’invite à participer à l’expédition sur l’épave du Titanic dirigée par James CAMERON dont le projet est la réalisation du documentaire, « Les fantômes du Titanic ».
Pour la première fois, ses inventions équipent Mir-1 et Mir-2, les sous-marins d’exploration russes. Conquis par cette technologie, James CAMERON utilise ce système de prise de vue dans de nombreux projets cinématographiques.
Impressionné par l’inventivité et la capacité d’adaptation de l’ingénieur australien, James CAMERON partage avec lui son nouveau projet : construire un sous-marin vertical, muni de caméras, capable d’atteindre le point le plus profond des océans, la fosse des Mariannes, située à 11 000 mètres de profondeur. Ce rêve, tenu secret, est baptisé DEEPSEA CHALLENGER…