1987, la première expédition Française sur le site du naufrage du Titanic. C’est l’excitation au sein de l’équipe du Nautile. Cette année-là, plusieurs centaines d’objets sont remontés par le sous-marin.
Lors d’une plongée, Pierre-Yves est copilote de Jean-Michel NIVAGGIOLI. Ce dernier aperçoit une petite statuette en bronze qui repose sur le fond. Avec d’infinies précautions, ce qui s’avèrera être un angelot sera placé dans un panier qui le ramènera à la lumière. L’angelot fut pour beaucoup l’objet le plus emblématique remonté lors de cette expédition.
Puis l’envie d’aller voir ailleurs si la mer est plus bleue le motive à voyager. Il intègre un projet de sous-marin de tourisme qui emmène ses passagers sur les épaves de la baie de Saint-Pierre à la Martinique. 50 passagers, une immersion de 150 mètres, il s’agit alors du plus gros sous-marin à passagers exploité dans le monde.
Pierre-Yves a la charge du plan de recrutement et de formation des équipages, des relations avec les administrations et le parlement européen. Il n’y a jamais eu de sous-marin à passagers dans les eaux sous souveraineté Française. Tout est à créer d’un point de vue réglementaire. Les relations sont tendues mais le sous-marin, baptisé Mobilis, est construit en Allemagne, puis testé en Martinique et finalement autorisé à être exploité.
Une société de production audiovisuelle Française, filiale de Canal + lance alors un énorme projet impliquant un navire « studio flottant », deux submersibles biplaces capables de plonger à 1 000 mètres, un hélicoptère et un système de plongée.
Pierre-Yves est en charge du suivi de la construction des submersibles en Californie, de leur certification et de leur réception par l’acquéreur. Lorsque les submersibles sont en France, il suit l’intégration des engins dans leur futur navire support ainsi que la formation des pilotes. Il officie comme responsable de l’équipe submersibles pendant deux ans.