La recherche du narval est l’un des principaux volets de l’expédition. En effet, aucune étude exhaustive permettant de connaître ses effectifs dans le monde n’a été jusqu’alors réalisée. Le rôle de Laurent MARIE est de plonger au plus près d’eux afin de préciser la répartition des groupes dans les fjords de Scoresby Sund pour prendre d’éventuelles mesures de conservation.
« L’avantage de l’apnée, c’est la discrétion. On gagne en proximité avec la mer. Les narvals et les morses sont chassés, et il demeure chez eux une crainte de l’homme. Au Groenland, où l’eau est entre -1 °C et 4 °C, je peux plonger jusqu’à une trentaine de mètres de profondeur en apnée. »
Malheureusement l’équipe ne rencontrer pas de narvals…
« Comme des hallucinations, ces créatures se mêlent à nos rêves et se dessinent la nuit dans le ciel peuplé d’aurores boréales. Nous ne discernons plus la réalité : je me demande si cette licorne des mers n’est pas qu’une légende inventée par les Inuits. »
Encadré par l’équipe de Natureevolution, Laurent MARIE a l’incroyable opportunité d’escalader vers le bas un glacier et d’explorer en apnée la partie immergée.
En avril 2017, le film réalisé par Evrard WENDENBAUM sur l’expédition, intitulé « Les mystères du Scoresby », reçoit le Prix du public du Festival Aventure et Découverte de Val d’Isère.