Avez-vous été inspiré par un modèle, une figure emblématique, un livre… ?
Comme pour beaucoup de personnes, toutes générations confondues, les romans d’aventures de Jules Verne sont une source inépuisable de voyages extraordinaires. Vingt Mille Lieues sous les mers avec le sous-marin Nautilus est certainement un bon sujet d’inspiration.
Nautilus, Nautile, fiction et réalité, quelle aventure dans le monde du silence !
Y a-t-il un sous-marin que vous auriez aimé piloter ? Pourquoi ?
Je n’ai plongé comme pilote ou passager qu’avec des engins sous-marin desquels j’avais la responsabilité technique : Cyana, Nautile, Griffon. Il n’y a eu que deux exceptions : les ssous-marins de tourisme le Seabus de la COMEX, exploité à Monaco, et le Mobilis exploité en Baie de Saint-Pierre en Martinique. Ces deux sous-marins étaient sous la responsabilité d’amis avec qui j’ai travaillé.
Pour vous, avec le développement des engins autonomes, l’Homme a-t-il encore sa place au fond des océans ?
Les robots sous-marins autonomes – AUV, et les engins sous-marin téléopéré – ROV, ont pris le pas sur les engins habités. La communauté scientifique, les géologues et biologistes utilisent depuis pas mal d’année ces nouveaux engins. Mais les scientifiques, la vision directe à travers un hublot est toujours nécessaire.
Avez-vous un message à transmettre aux jeunes générations ?
À compter d’aujourd’hui, 1er août 2024, et jusqu’à la fin de l’année, l’humanité aura épuisé les ressources que la planète peut renouveler en un an. Ce point de bascule, connu sous le nom de « Jour du dépassement », est un indicateur qui souligne la gravité de la crise climatique et la nécessité urgente de respecter les limites planétaires déjà bien fragiles… et pour beaucoup déjà dépassées.
Pratiquement tous les organismes sont d’accord sur cette situation, et ils sensibilisent les jeunes générations au rôle qu’ils peuvent avoir dans le développement durable et l’écologie.
Ce sont eux qui doivent prendre le relais et faire en sorte que toutes les nations y contribuent.