Commandant, mécanicien, boulanger, spécialiste énergie nucléaire, infirmier, torpilleur, détecteur anti-sous-marin… Découvrez quelques métiers à bord d’un sous-marin nucléaire.
Le mécanicien
Le mécanicien surnommé « Bouchon gras »
Sommaire :
Les métiers à bord d’un sous-marin nucléaire
Ismaël est quartier-maître mécanicien naval. Il travaille notamment en soute où il prépare l’armement des torpilles.
« Mon métier consiste à la mise en œuvre des armes tactiques à bord du sous-marin. […] L’erreur n’est pas permise. Il faut vraiment être concentré à 100%, redoublé de vigilance et ne jamais baisser la garde. »
Arnaud est second-maître mécanicien sur la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne.
« Ma fonction c’est de m’occuper des diesels alternateurs qui produisent l’électricité à bord du bateau. […] La fonction de mécanicien est indispensable. Sans nous, on n’a pas d’eau, on n’a pas d’air, on ne peut pas faire avancer le bateau, on n’a pas d’électricité. Il faut toujours que tout soit opérationnel. »
Le spécialiste énergie nucléaire
Le spécialiste énergie nucléaire et responsable propulsion (surnommé « Prop »)
Alexandre est spécialiste énergie nucléaire et responsable propulsion Sous-marin Nucléaire d’Attaque (SNA) Perle.
« Je m’occupe du secteur propulsion du sous-marin. Ça comprend les deux moteurs électriques de propulsion : surveiller les différents paramètres, assurer l’entretien à quai, à la mer vérifier que tout fonctionne bien. Quand je quitte le quart, je suis pompier léger en cas de problème pour intervenir sur un sinistre. »
Victor est second-maître électricien. Il est spécialiste en mécanique, et en conduite et maintenance nucléaire.
« Je suis électricien de la zone avant du bateau et je suis chargé de la surveillance des installations, sous la supervision du central. […] Dans un sous-marin, notre principale inquiétude c’est l’incendie et la voie d’eau. Nous assurons des rondes d’étanchéité et des rondes sécurité. Lors de ces rondes, nous nous devons d’être très rigoureux dans la surveillance des paramètres et dans ces variations, afin de détecter tous défaut éventuel qui pourrait survenir. »
Le boulanger
Le boulanger (surnommé « Boula ») et commis aux vivres.
Benjamin est cuisinier à bord d’un Sous-marin Nucléaire d’Attaque (SNA). Il travaille en binôme avec le commis aux vivres.
« Notre rôle est de nourrir 80 membres d’équipage dans un cuisine de 2m2, tout en adjacent les contraintes d’un SNA qui sont le manque de place pour les vivres et la promiscuité de l’équipage. […] C’est un métier atypique. Nous sommes une quinzaine de cuisinier actuellement en France pour ls SNA. On dit « la cuisine c’est le moral de l’équipage ». Un équipage heureux est un équipage qui travaille. Donc un cuisinier doit être là pour son équipage, on donne le maximum pour le soutenir pour qu’il puisse s’investir dans ses missions à fond. »
L’Oreille d’Or
L’analyste en guerre acoustique (surnommé « L’Oreille d’or »).
Martial est analyste en guerre acoustique à bord d’un sous-marin nucléaire. Sa mission est de détecter et d’identifier, à l’aide des sonars et d’une base de données complète, les bâtiments ou autres, qui sont autour du navire. Il devient, en quelque sorte, les yeux du sous-marin.
Mathieu est premier maître et patron DSM (Détecteur anti sous-marins) du Sous-marin Nucléaire d’Attaque (SNA) Améthyste.
« A la mer, comme rôle, je suis le coordinateur de détection. Je vais rassembler tous les éléments interceptés par les différents sonars. Sous l’eau, les ondes électromagnétique ne se propagent pas. Nous allons donc utiliser les ondes acoustiques, les ondes sonores pour pouvoir détecter et établir une situation tactique autour de nous. »
« Le rôle d’un analyste à bord va être de classifier toutes les différentes traces qu’on va avoir au sonar, les différents bruits qui sont sous l’eau. Mon rôle va être d’apporter une aide pour les équipes de quart du CO, établir la classification et aider le commandant dans sa manœuvre. » – Un analyste acoustique à bord du SNA Améthyste
La discrétion acoustique est extrêmement importante à bord d’un sous-marin. Elle est établie dès la création sur plan de celui-ci. Mathieu nous en dit plus en vidéo.
Le commandant
Le commandant (surnommé « Le Pacha »).
Portrait du capitaine de corvette DELAVEAU, commandant du sous-marin Nucléaire d’Attaque Rubis.
Raphaël est capitaine de corvette et chef de bureau « recrutement des officiers » au sein du Service de recrutement de la Marine de Vincennes. Aujourd’hui commandant, il revient sur l’évolution de sa carrière.
L’infirmier
L’infirmier (surnommé « Sorcier »).
Samuel est infirmier radiologue à bord du Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins (SNLE) Le Vigilant.
« Mon rôle au sein de l’équipe médicale de 3 personnes (avec le médecin et l’infirmier anesthésiste) consiste à réaliser des examens radiologiques et à effectuer le travail d’un infirmier de bloc opératoire. »
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