Planète Plancton
Un dossier sur le plancton, véritable poumon de notre planète !
Découvert à la fin du 19e siècle, le plancton regroupe les êtres vivants, animaux et végétaux, qui flottent et se laissent porter par les courants marins. Premier maillon de la chaîne alimentaire, il est aussi le premier producteur d’oxygène de notre atmosphère !
L’anémone
L’anémone de mer est un animal car elle a un tube digestif. C’est une cousine des méduses, des gorgones et des coraux. Elle est fixée aux rochers mais peut se déplacer.
L’araignée de mer
C’est au milieu des années 1950 qu’a commencé l’exploitation de l’araignée de mer. Les décennies suivantes ont été marquées par une forte intensification de cette pêche par l’accroissement du nombre de casiers et des longueurs de filets.
L'araignée de mer Atlantique
Vivant dans les mers du Nord, de la Manche ou dans l'océan Atlantique, l’araignée de mer Atlantique pèse entre 250 g et 3 kg. Les mâles sont plus gros que les femelles avec des pinces plus impressionnantes.
La baleine à bosse
Grâce au moratoire sur la chasse instauré en 1986 par la Commission Baleinière Internationale, la baleine à bosse n'est plus menacée d’extinction. L'espèce aurait retrouvé 93 % de sa population d’origine. La population actuelle est estimée à 135 000 individus (2018).
La baleine bleue
La baleine bleue figure dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN dans la catégorie « en danger d’extinction ». On compte aujourd’hui 6 000 baleines bleues.
Le béluga
Familiers de l'océan Arctique, les bélugas font partie des mammifères marins les plus facilement reconnaissables grâce à leur peau blanche.
Le cachalot
Classé dans la catégorie « vulnérable » de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN, le cachalot peut peser entre 15 et 50 tonnes et vivre jusqu'à 70 ans.
La carangue gros yeux
Poisson à nageoires épineuses, la carangue possède deux nageoires dorsales : l’une munie de 9 épines et l’autre à rayons mous.
Le chirurgien bleu
Le chirurgien bleu n’est pas directement menacé mais les magnifiques récifs coralliens dans lesquels il vit sont eux en danger.
Le corail piquant
Le corail est une substance rigide produite par des petits animaux appelés polypes. Le corail est donc un animal. C’est un cousin des méduses et des anémones.
Le crabe araignée de mer géante
Les scientifiques ont encore beaucoup de choses à découvrir sur cette espèce. En effet, on connaît encore très mal son mode de vie.
La danseuse espagnole
Cet animal doit son joli nom à la forme de sa robe qui ressemble à celle d’une danseuse de flamenco, ondulant au gré de sa nage.
Le dauphin Stenelle à long bec
Le dauphin Stenelle à long bec aime se reposer dans des eaux côtières peu profondes mais il est stressé par les touristes en bateau qui veulent l’observer.
Le diodon grand porc-épic
Pour ne pas être croqué ou lorsqu’il a peur, le diodon se gonfle d’eau et ressemble alors à un ballon hérissé d’épines venimeuses. Aucun animal n’ose ainsi le manger !
Le dugong
Le dugong est aussi appelé « vache marine » puisque comme la vache, il est exclusivement herbivore (il broute lentement). Il est également appelé « cochon de mer » car il déterre les racines des herbes marines.
L'émissole tachetée
L’émissole tachetée fait partie de la famille des requins. Elle est présente et toujours pêchée sur les côtes normandes. Sur les étals des poissonniers, on la trouve sous le nom de saumonette.
L’espadon
Son long « bec » s’appelle le rostre et mesure le tiers de son corps. En 1967, le sous-marin scientifique Alvin fut éperonné par un espadon de 89kilos. L’Alvin fut obligé de remonter à la surface mais l’espadon est resté planté par son rostre de 76 centimètres de long.
La gorgone verruqueuse
Comme le corail, la gorgone est un animal vivant en colonie autour d’un axe calcaire ou corné. Dans chaque axe se trouve un animal appelé polype.
Le grand dauphin
Sédentaire, le grand dauphin vit en groupe toute l’année le long des côtes normandes. Selon le Groupe d’Étude des Cétacés du Cotentin (GECC), leur nombre est estimé à 571 individus. C’est l’une des plus importantes populations étudiées en Europe !
Le grand requin blanc
Les sens du requin sont extrêmement aiguisés : son odorat très développé lui permet de repérer la moindre odeur de sang, et son ouïe (localisée le long du corps) lui permet de percevoir les vibrations de ses proies à des centaines de mètres.
L'hippocampe rayé
Vivant dans l'océan Atlantique Ouest, l'hippocampe rayé mâle peut porter jusqu'à 650 bébés dans sa poche.
L’iguane marin
Tu peux comparer l’organisme de l’iguane à un petit sous-marin fonctionnant à l’énergie solaire. Chaque matin, avant la plongée, il recharge ses batteries au soleil, allongé sur un rocher.
Le krill antarctique
L'apparence plumetée de cette espèce est due à ses branchies situées en dehors de sa carapace. Le krill a aussi de gros organes lumineux, ou photophores, qui l'aident sans doute à se regrouper.
Le krill atlantique
Le krill atlantique ressemble à une crevette avec 2 gros yeux ronds. Son corps est transparent, parsemé de pigments rouges. Il vit en larges et denses bancs, appelés essaims ou nuages, qui s’étendent parfois sur près de 450 km.
Le lieu jaune
Vivant dans les mers du Nord, de la Manche ou dans l'océan Atlantique, le lieu jaune peut vivre jusqu'à 15 ans. Pêché généralement au chalut, il fait l’objet de quotas de pêche pour préserver la ressource.
La limule
La carapace de cet animal préhistorique a largement inspiré l’artiste suisse Hans Rudi GIGER, père de la célèbre créature Alien. La tête du monstre reprend la forme de sa carapace et l’on retrouve au niveau du thorax, la structure des appendices de la limule.
La méduse dorée
La méduse dorée est aussi surnommée « ortie de mer » en référence aux « poils » microscopiques qui couvrent ses tentacules. A chacun de ces poils sont associés un harpon et une capsule de poison.
Le morse
Les morses ont mis au point une technique originale pour se hisser hors de l'eau : ils prennent appui sur leurs 2 longues défenses d'ivoire. Elles leur servent également à se défendre et à montrer leur force : plus elles sont longues, plus l'animal est respecté.
La murène ruban
Ce poisson est hermaphrodite : quand le mâle atteint 90 centimètres, il se transforme en femelle !
Le narval
Surnommé la licorne de mer, le narval mâle possède une dent qui ressemble à une défense. Elle peut atteindre 2,7 mètres. Le narval peut aussi parcourir 2 km sous la banquise sans respirer !
L'orque ou l'épaulard
L'aileron de l'orque lui sert à conserver son équilibre dans l'eau et permet aux scientifiques de distinguer le mâle (aileron haut et droit qui peut atteindre 1,80 m) et la femelle (aileron recourbé qui dépasse rarement 70 cm).
L’otarie à fourrure des Galápagos
L’otarie à fourrure des Galápagos est la plus petite espèce de la famille des otaries.
L'ours blanc
La fonte de la banquise raison du changement climatique est la menace la plus sérieuse pour les ours blancs. La banquise est vitale aux ours blancs car c’est à la fois leur lieu de chasse, de repos et de reproduction.
L'oursin diadème
Lorsqu'il se sent en danger, l'oursin diadème dresse et agite ses piquants venimeux. La piqûre d'oursin est très douloureuse.
Le phoque moine des Caraïbes
On sait qu’au 18e siècle, les Espagnols et les Anglais exploitaient ce phoque pour son huile et sa peau. En 1886, une expédition scientifique massacra 40 individus. Le phoque moine des Caraïbes a disparu en 1952.
Le phoque veau-marin
Surnommés "chien de mer" ou "loup marin", il existe 2 colonies de phoques veaux-marins en Normandie, et plus particulièrement dans le département de la Manche. Ils constituent la 2e et 3e plus grande population reproductrice de France, après la baie de Somme.
La pieuvre violacée
Les mâles sont cent fois plus petits que les femelles ! C’est l’espèce qui montre le dimorphisme le plus important de tout le règne animal.
Le poisson-lune commun
Le poisson-lune est le plus lourd des poissons osseux et c’est celui qui pond le plus d’œufs !
Le poisson oiseau
Le poisson oiseau est reconnaissable à son long museau en forme de bec ou de trompe (mâchoires allongées) et à sa façon de nager en frappant avec ses nageoires pectorales.
Le poisson-pierre
Le poisson-pierre est un expert en camouflage. Il est capable de rester des heures sans bouger !
Le poisson rasoir de corail
Ce poisson est toujours à la verticale, la tête en bas. Il conserve cette drôle de position même quand il se déplace !
Le poisson scorpion feuille ou gingembre
Le poisson scorpion gingembre est capable d’imiter une feuille à la dérive pour ne pas se faire croquer mais aussi pour attraper ses proies sans se faire remarquer !
Le poisson-clown bistré
Le poisson-clown bistré vit en étroite collaboration avec les anémones. En effet, le poisson-clown est un animal très dépendant de son anémone.
Le poulpe commun
Le poulpe commun possède 8 tentacules, environ 1 500 ventouses et 3 cœurs. Il pèse 3 kg en moyenne. Les plus gros peuvent atteindre 8 kg.
La puce de mer
La puce de mer porte bien son nom : elle peut faire des sauts de 10 à 20 centimètres de hauteur pour s'enfuir si elle se sent en danger ! Son petit surnom est « l'éboueur des plages » car elle mange les déchets végétaux.
La raie brunette
Le jour, la raie brunette se camoufle dans les fonds sableux. La nuit, elle sort de sa cachette pour se nourrir.
La raie manta
La raie manta est surnommée « chauve-souris » ou « aigle de mer » car elle semble voler dans l’eau. Cette légèreté est due à son squelette fait de cartilage et non pas d’os.
La rascasse volante
La rascasse volante chasse le soir. Elle écarte ses grandes nageoires afin de pousser sa proie dans un coin, au pied d’un caillou contre un récif. Une fois bloquée, la rascasse la happe d’un seul coup en ouvrant brusquement sa grande gueule.
Le requin-baleine
Le prix de l'aileron de ce géant atteint des sommets sur le marché asiatique (20 000 euros), encourageant le braconnage et le trafic de cette espèce protégée.
Le requin léopard
Parfois appelé "requin zèbre" (stade juvénile), le requin léopard vit dans les récifs coralliens ou sur les fonds sablonneux environnants et démontre une grande fidélité pour certains récifs d’Australie ou de Thaïlande.
Le requin pèlerin
Le requin pèlerin, 2e poisson le plus gros du monde après le requin-baleine, est présent sur les côtes normandes d’avril à septembre. Autrefois pêchée, cette espèce vulnérable est dorénavant protégée.
Le requin pointes noires
Le requin pointes noires fréquente les eaux peu profondes des récifs coralliens, platiers, lagons et mangroves. Son odorat très fin, son excellente vision, son oreille interne très développée et ses organes sensoriels spécifiques en font un redoutable prédateur.
La rhytine de Steller
Il n’aura fallu que 27 ans aux hommes pour exterminer la placide rhytine de Steller.
La seiche géante
Depuis les années 1990, les pêcheurs industriels capturent les seiches géantes pour les vendre en Asie à la place de poissons qui se font plus rares. Cette pêche facile et lucrative a encouragé les autorités à la suspendre temporairement.
Le thon rouge
Le thon rouge est tellement chassé, qu’il n’arrive pas à atteindre l’âge de 4 ans pour se reproduire. Il risque de disparaître en Méditerranée.
La tortue caouanne
Lors de ses grandes migrations, la tortue caouanne est parfois observée sur les côtes normandes. Cette espèce protégée est aussi appelée "tortue à grosse tête" car elle peut casser la carapace des crustacés avec son bec puissant.
La tortue verte
Alors qu’elles parcourent des milliers de kilomètres chaque année, les tortues vertes reviennent toujours pondre leurs œufs sur la plage où elles sont nées.