Quel est votre métier aujourd’hui ?
Mon métier consiste à proposer des solutions afin de réduire les niveaux de bruit des sous-marins. Par exemple, si on diagnostique un problème sur un équipement – une pompe qui est trop bruyante -, je dois être capable de proposer une solution pour y remédier.
Et parce qu’on ne peut pas savoir si un équipement est trop bruyant si on ne sait pas le mesurer, je travaille également sur les moyens et méthodes de mesure acoustiques.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser au son sous la mer ?
Les matières qui m’ont toujours le plus intéressées au lycée étaient les mathématiques et la physique.
En classes préparatoires, j’ai découvert la physique des ondes avec les cours d’optique et d’électromagnétisme qui m’ont énormément plu.
J’ai pu retrouver la même philosophie dans mes cours d’acoustique en école d’ingénieur, ce qui m’a fortement motivé à suivre cette voie.
J’ai eu l’opportunité de découvrir l’acoustique sous-marine dans un milieu industriel mais avec un socle toujours assez fondamental. Cette composante technique du métier m’a convaincu de travailler dans ce domaine.
Racontez-nous une anecdote en lien avec l’un des sons que vous avez étudié.
Pendant une campagne d’essais où nous avons fait des mesures acoustiques au large de Toulon, nous avons pu capter un grand nombre de bruits d’origine organique.
Ainsi, nous avons pu cartographier une bonne partie de la faune locale : banc de crevettes, dauphins, et même des baleines !