Les Etats-Unis ont envoyé lundi 24 mars à Perth (Australie) un système de localisation – une sonde triangulaire de 35 kilos attachée au bout d’un câble et remorquée par un navire. Le robot sous-marin autonome REMUS 6000 appartenant à l’Institut océanographique américain WHOI (Woods Hole Oceanographic Institution) devrait également être mis à contribution.
Objectif : localiser l’épave du Boeing 777 de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars dernier avec 239 personnes à son bord (vol MH370). Les deux boîtes noires de l’appareil vont émettre durant 30 jours maximum, sachant que leurs signaux ne portent pas à plus de 2 à 3 km.
David Gallo, Directeur des projets spéciaux à l’Institut océanographique américain WHOI, explique : Le REMUS 6000 est un véhicule sous-marin autonome qui inspecte le fond de la mer avec une précision sans précédent (Reportage France TV, Lucie Chaumette).
Le ministre des Transports malaisien a annoncé le mercredi 26 mars qu’un satellite français avait répéré 122 débris pouvant appartenir à l’avion. Ces débris ont été localisés dans l’océan Indien, à 2 557 kilomètres de la ville australienne de Perth.
Malgré ces nouvelles informations, les recherches sur zone par bateau et par avion restent infructueuses. Autre difficulté : la zone de recherche est traversée par une chaîne de volcans sous-marins. Les fonds y sont donc très accidentés.
Source : Science et avenir / La Cité de la Mer
Le + : http://fr.euronews.com/2014/03/26/vol-mh370-le-remus-drone-sous-marin/