Pour la première fois, les scientifiques européens, canadiens et américains travaillant sur les observatoires fond de mer MoMAR – déployé sur la dorsale médio-Atlantique – et NEPTUNE Canada – dont une partie se situe sur la dorsale Juan de Fuca dans le nord-est de l’océan Pacifique -, se réuniront dans le cadre d’un atelier de travail du 24 au 27 novembre 2014 au Centre Ifremer de Brest.
Une conférence grand public « Les grands fonds en direct » clôturera cette rencontre le jeudi 27 novembre à 14h30. Elle sera animée par Pierre-Marie Sarradin, responsable de l’unité de recherche Etude des Ecosystèmes Profonds, Ifremer et Kim Juniper, directeur scientifique à Ocean Networks Canada, université de Victoria (Canada).
Mystérieux car difficile d’accès, l’océan profond, au-delà de 200 mètres, représente environ 66% de la surface de la planète. Loin d’être désertique comme on l’a longtemps imaginé, il abrite une grande diversité d’écosystèmes reposant sur la chimiosynthèse microbienne soutenue par des sources de fluides enrichis en composés chimiques.
L’étude de ces écosystèmes est encore un défi, mais depuis quelques années, de nouveaux moyens d’investigation se développent : les observatoires fond de mer… Ces observatoires transmettent des données pluridisciplinaires en temps quasi réel. Ils permettent de mieux comprendre le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes hydrothermaux peu connus mais déjà convoités pour les ressources qu’ils abritent.