NEPTUNE en maintenance

10/09/2015
Déploiement d'un dispositif 3D sur l'observatoire océanique NEPTUNE © Kyle Neumann/Ocean Exploration Trust

Le navire d’exploration Nautilus se trouve dans l’océan Pacifique, à 300 km des côtes de l’île de Vancouver (Canada) au niveau de l’observatoire océanique NEPTUNE. Un 2e navire, le Thomas G. Thompson a rejoint le Nautilus le 4 septembre.

Cette mission est menée par Ocean Networks Canada, spécialiste des observatoires océaniques.

Objectif : mener des opérations de maintenance et d’entretien sur les différents sites constituant l’observatoire océanique NEPTUNE.

L'observatoire océanique NEPTUNE © Ocean Networks Canada

Les équipes vont croiser une grande variété de paysages sous-marins : du canyon à la plaine abyssale en passant par le site hydrothermal Endeavour.

Parmi les différents objectifs, les équipes ont pour mission de vérifier le système de caméra vidéo haute résolution Tempo-mini installée en 2011 sur le site hydrothermal actif Endeavour, à 2 000 m de profondeur.

Développée par l’Ifremer, Tempo-Mini permet aux chercheurs de suivre en temps réel la source hydrothermale Endeavour et les animaux qui vivent à proximité.

Neptune accueille Tempo-Mini

Les observatoires sous-marins permettent aux scientifiques de recevoir à distance et en temps réel des données géologiques, chimiques, physiques ou biologiques enregistrées grâce aux différents instruments installées au fond des océans.

Ces observatoires permettent aux chercheurs de mieux comprendre le changement climatique, les tremblements de terre, les tsunamis,…

Mis en service en 2010, l’observatoire océanique NEPTUNE est géré par Ocean Networks Canada pour le compte d’un consortium dirigé par l’Université de Victoria, Colombie Britannique. 

Il est le pionnier d’une nouvelle génération de système d’observation marine qui, utilisant notamment Internet, produit un suivi continu des processus et des événements océaniques sur le long terme, et en temps réel.

L’observatoire entier a pour caractéristique une boucle de 800km de câbles de fibres optiques, ainsi que 6 sites-clés scientifiques dont le site hydrothermal Endeavour.

Pendant les 25 prochaines années, NEPTUNE amassera plus de 60 téraoctets de données scientifiques (équivalent de près de 60 millions de livres) par an sur les processus biologiques, physiques, chimiques et géologiques dans l’océan Pacifique.

Ces données auront des applications stratégiques dans les domaines du changement climatique, de l’atténuation des risques (tremblements de terre et tsunamis), de la pollution des océans, de la sécurité portuaire et maritime, du développement des ressources, de la souveraineté et de la sécurité, et de la gestion des océans.