Mission CHUBACARC : étudier la biodiversité de 5 sites hydrothermaux

07/05/2019
Cheminées hydrothermales anciennes et récentes du champ hydrothermal de Fati Ufu ©CHUBACARC 2019 - Ifremer

Du 25 mars au 7 juin 2019, dans le cadre de la campagne CHUBACARC dans le Sud-Ouest du Pacifique, une trentaine de scientifiques, embarqués à bord de L’Atalante, étudient 5 sites hydrothermaux.

Équipés du robot d’exploration téléopéré Victor 6000, les scientifiques expertisent 5  sites hydrothermaux compris entre 1 100 et 3 500 mètres de profondeur entre Fidji, Tonga, Futuna et Papouasie-Nouvelle-Guinée :

  • le bassin de Manus ;
  • le bassin de Woodlark ;
  • le Bassin Nord-Fidjien ;
  • Futuna ;
  • le bassin de Lau.
Carte de la campagne Chubacarc © Creative Commons

Carte de la campagne Chubacarc © Creative Commons

 

La mission CHUBACARC, coordonnée par Stéphane Hourdez, chercheur à l’Observatoire Océanologique de Banyuls et Didier Jollivet, chercheur à la Station Biologique de Roscoff avec les scientifiques de l’Université de Montpellier, d’Ifremer et de l’Université de Lille, a pour objectif :

  • d’inventorier les espèces dans les différents bassins ;
  • d’identifier les similarités et les différences génétiques d’une même espèce présente dans les 5 sites hydrothermaux ;
  • d’établir un état de référence de l’écosystème hydrothermal profond ;
  • d’évaluer la capacité de survie de ces sites ciblés pour l’exploitation des ressources minières.
Anémone géante posée sur un bloc de lave d'un site hydrothermal du bassin de Lau ©CHUBACARC 2019-Ifremer

Anémone géante posée sur un bloc de lave d’un site hydrothermal du bassin de Lau ©CHUBACARC 2019-Ifremer

 

En effet, la région du Sud-Ouest du Pacifique et ses sites hydrothermaux profonds font aujourd’hui, de plus en plus l’objet de permis d’exploration par des compagnies minières internationales au risque de voir disparaitre la biodiversité locale.


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