L’année prochaine devrait être mis en place un réseau mondial d’aires marines protégées (AMP), qui recouvrera toutes les zones biogéographiques significatives en haute mer ainsi que leurs faunes et habitats.
Le nombre d’AMP est en constante augmentation. Néanmoins, l’objectif pour 2012 ne sera probablement pas atteint, les difficultés se multiplient lorsqu’il s’agit de la haute mer.
En ce qui concerne par exemple les « aires marines protégées de Méditerranée », seuls 0,5% de la surface marine sont d’ores et déjà classés, alors que 10% sont prévus par la Convention sur la biodiversité (CBD) d’ici à 2012. La question de savoir comment et qui doit décider de ce qui doit être protégé reste souvent ouverte dans ce cas de figure. La législation ne semble pas encore tout à fait claire à ce sujet.
La Convention sur la biodiversité (CBD) se tourne désormais vers la zone de l’Atlantique du nord-est. Elle a convenu d’identifier écologiquement et biologiquement des zones marines de haute importance. La première réunion d’experts sur ce sujet s’est tenu les 8 et 9 septembre 2011 à Hyères (France).
Il est particulièrement difficile de faire reconnaître une aire marine protégée en haute mer. En effet, cette zone s’étend au-delà d’une zone économique exclusive (ZEE), l’espace maritime sur lequel un Etat côtier exerce des droits souverains en matière d’exploration et d’usage des ressources, et qui s’étend de la mer territoriale de l’Etat à 200 milles marins de ses côtes. Les Etats membres de la commission OSPAR, ceux de la Commission des pêches de l’Atlantique du Nord-Est (NEAFC) et ce de la CBD ont tenté lors de cette rencontre d’experts d’identifier des aires d’intérêt écologique ou biologique (EBSA en anglais).
Source : BE Allemagne numéro 537 (1/09/2011) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT –
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67577.htm