De nouveaux résultats, provenant essentiellement des données issues de l’expédition Tara Oceans (2009-2013), fournissent le catalogue le plus complet à ce jour des virus présents dans tous les océans du globe.
Cette étude, dirigée par des chercheurs de l’université de l’Ohio, porte de 16 000 à près de 200 000 le nombre de populations virales océaniques connues.
Publiés dans la revue Cell le 16 mai 2019 (en ligne le 25 avril), ces travaux révèlent l’importance de l’océan Arctique comme réservoir de virus marins.
Ils soulignent l’importance des régions arctiques, fortement impactées par le changement climatique, pour la biodiversité mondiale.
Pourquoi le recensement des virus marins, notamment dans l’océan Arctique, est-il si précieux ?
Les virus jouent un rôle dans le transport du carbone depuis la surface vers les fonds marins car ils colonisent les micro-organismes planctoniques.
Or, ces micro-organismes du plancton marin jouent un rôle primordial sur Terre : ils produisent plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons et absorbent le dioxyde de carbone depuis l’atmosphère jusqu’au fond des océans.
Chris Bowler, biologiste au CNRS à déclaré :
Nous percevons les virus comme quelque chose de méchant mais ils sont là pour assurer le bon fonctionnement des écosystèmes.
Cliquez ici pour accéder à l’intégralité de l’étude : https://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(19)30341-1