L’Ifremer, Météo-France et l’Institut de Recherche pour le Développement : partenaires pour l’observation météorologique et océanographique à partir des navires

08/03/2005

Du 7 au 11 mars 2005, le Technopôle Brest-Iroise accueille la troisième réunion du SOT, Ship Observations Team, en charge des observations à partir des navires. Cette équipe est un organe dépendant de la Commission mixte entre la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’Unesco (COI) et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) pour la météorologie marine et l’océanographie.
L’observation météorologique et océanographique à partir des navires est historiquement aux origines de la météorologie telle que nous la connaissons aujourd’hui (observation de la surface de l’océan (vent, température de l’air, température de surface de la mer, vagues et houle).
L’observation opérationnelle de la masse d’eau océanique n’a démarré que beaucoup plus tard, sous l’égide le la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI). Initialement dédiée aux sciences de l’océan, cette organisation a rapidement réalisé le bénéfice de la transmission en temps réel des mesures faites dans la masse d’eau, notamment de profils verticaux de température et de salinité, de la salinité des eaux de surface, du plancton, etc…
Ces deux systèmes fonctionnaient en parallèle lorsque, en 1992, la Conférence des Nations unies sur le Développement durable, a décidé de lancer le Système Mondial d’Observation des Océans (GOOS, en anglais) et en a confié la mise en œuvre à la COI. L’objectif de ce système est l’observation de l’océan pour surveiller le changement climatique et les évolutions de l’océan en soutien du développement durable. Ce système associe naturellement observation spatiale (la vue globale de la surface), et observations in situ (l’intérieur de l’océan et la référence pour les satellites).
La SOT se préoccupe en effet du recrutement des navires, de leur équipement en matériel d’observation, des codes et méthodes de transmission (INMARSAT, Argos…), de la qualité de ces mesures. Elle se préoccupe également des stratégies d’observation (où observer, quand, comment ?) répondant aux besoins du suivi climatique, de la prévision météorologique et de la sécurité maritime. En bref elle coordonne toutes les activités impliquant des navires pour développer tant le Système Mondial d’Observation des Océans que la Veille Météorologique mondiale.

Source : Ifremer
http://www.ifremer.fr/com/communiques/02-03-05-sot.htm