Le 23 mars 2007, le Department of Trade and Industry (DTI, le Ministère du commerce et de l’industrie) a accordé un financement de 560.000 livres (environ 840.000 euros) à un consortium de trois entreprises britanniques pour le développement d’une nouvelle technologie de communication sans fil sous l’eau.
Ce projet, au budget total de 1,1 million de livres (environ 1,6 million d’euros), réunit l’entreprise écossaise Wireless Fibre Systems, leader mondial des technologies à ondes radio sous l’eau, la société Tritech International Ltd, fournisseur de capteurs et outils pour le marché des engins submersibles téléguidés (ROV pour Remote Operated Vehicle) ou autonomes (AUV pour Autonomous Underwater Vehicle), et enfin Insensys Ltd, entreprise spécialisée dans les systèmes de contrôle des structures des installations éoliennes, gazières et pétrolières. L’objectif du projet est de développer des équipements sans fils utilisables dans les domaines de l’océanographie et de la surveillance environnementale ; ces équipements permettront d’améliorer la sécurité du personnel dans les industries gazières et pétrolières par un nouveau moyen de communication plus efficace. Le système underwater radio fonctionnera comme un modem Wi-Fi et pourra être utilisé afin de transmettre des données à partir de et vers un ROV ou un AUV en eau profonde. De plus, il fournira aux plongeurs un moyen de communication rapide et efficace, puisqu’il leur sera désormais possible de communiquer par la parole, au lieu de communiquer par écrit ou pas signes.
En septembre 2006, Wireless Fibre Systems avait déjà lancé son premier modem Wi-Fi sous-marin. A présent, il reste à mettre au point un certain nombre d’appareils fonctionnels incorporant cette technologie. Selon le président de Wireless Fibre Systems, Brendan Hyland : « Cela offre une occasion [à l’entreprise] d’étendre le leadership mondial du Royaume-Uni dans les communications sous-marines sans fils. […] Jusqu’ici, les communications sans fils reposaient sur des techniques acoustiques, lentes, facilement affectées par le bruit environnant et incapables de traverser l’eau ou l’air. Cette nouvelle technologie rend le transfert de données et les communications plus clairs et rapides ».
Alors que bon nombre de projets de recherche pour le développement des énergies renouvelables d’origine marine sont actuellement menés à Edimbourg ou Aberdeen et que l’exploitation gazière en Mer du Nord présente régulièrement des projets innovants liés à un nouveau type d’exploitation « raisonnée » pour les gisements offshore d’énergies fossiles, la R&D (Recherche et Developpement) écossaise fait encore parler d’elle avec ce Wi-Fi sous-marin, outil à faible impact environnemental qui devrait devenir indispensable pour les exploitations offshore.
Source : BE Royaume-Uni numéro 77 (4/06/2007) – Ambassade de France au Royaume-Uni / ADIT –
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43081.htm