L’avenir des grands fonds marins

05/08/2024
Le requin "Etmopterus spinax" ou Sagre commun a la particularité d’être bioluminescent: il produit de la lumière de manière intrinsèque grâce à des petits organes qui couvrent sa face ventrale. Il évolue entre 70 et 2 000 m de profondeur. © Salesjö Anders sur http://www.fishbase.org

L’Autorité Internationale des Fonds Marins (AIFM) – instance des Nations Unies – se réunissait du 15 juillet au 2 août 2024 à Kingston (Jamaïque).

De plus en plus de pays se prononcent pour un moratoire sur l’exploitation des grands fonds. 32 sur 167 états membre de l’institution réclament de ne pas se lancer dans l’exploitation des abysses avant de mieux les connaître et de mesurer l’impact, notamment écologique, que leur infligerait une activité minière.

Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes : « Nous, Français, considérons qu’il est absurde et dangereux d’exploiter ces fonds alors que nous ne connaissons pas ces écosystèmes, qu’ils sont fragiles et qu’ils stockent du carbone. »

© Salesjö Anders sur http://www.fishbase.org