Au-delà du débat sur la réalité du changement climatique, certains spécialistes remettent en cause le bien-fondé de l’envoi de coûteux satellites d’observation. Un groupe dexpert est convié, à la demande de la Nasa et de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), à se réunir la semaine prochaine afin de dégager un consensus autour d’un projet scientifique à long terme, qui définira les questions les plus importantes à poser et les outils pour y répondre.
Paradoxalement, la recherche spatiale américaine sur le climat dispose d’un budget annuel de près de 2 milliards de dollars et d’une douzaine de satellites dont Aura lancé en 2004, Aqua en 2002 et Terra en 1999. Ces 3 satellites font partis du système d’observation de la Terre EOS (Earth Observing System) prévu par le gouvernement américain en 1990 et destiné à recueillir le maximum de données sur les changements climatiques. L’une des tâches du groupe ‘experts réuni la semaine prochaine sera d’évaluer l’utilité d’un tel investissement. Car pour certains, l’EOS est un investissement coûteux à durée de vie assez limitée, collectant des données qui pour linstant ne sont pas analysées par manque de structure.