L’énergie des courants marins

17/12/2004

Trois structures principales travaillent actuellement sur l’exploitation de l’énergie des courants marins : EDF, le Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI) de Grenoble et la petite société Hydrohelix Energies, soutenue par l’Institut français du pétrole (IFP) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Hydrohelix Energies basée à Quimper exploite un brevet de turbine baptisée « hydrolienne » (comme le LEGI). Les turbines sont implantées sur une structure fixée au sol et totalement immergées. Elles récupèrent l’énergie cinétique des courants sous-marins et la transforment en énergie électrique.
Trois sites intéressent cette entreprise : deux au large de la pointe de la Bretagne et un troisième sur le Raz Blanchard au large du Cotentin. Sur ce dernier site, 1 500 turbines de 16 mètres de diamètre pourraient générer, compte tenu de courants exceptionnellement violents pouvant atteindre 5 mètres/seconde, une puissance en pointe de 3 000 Mégawatts.
La production annuelle de ces trois parcs pourrait atteindre les 25 000 gigawattheures, soit 5% de la production électrique française.

Source : Yahoo ! Actualités