Depuis l’époque pré-industrielle, le pH des océans a augmenté en moyenne de 26%, ce qui signifie que les mers du globe deviennent de plus en plus acides.
C’est le constat du 2e rapport, sur l’impact de l’acidification des océans sur la biodiversité marine, rendu public le 8 octobre dernier, par la Convention sur la diversité biologique.
Les experts estiment que depuis 200 ans, l’océan a absorbé plus d’un quart du dioxyde de carbone produit par l’activité humaine.
Cette tendance devrait, selon eux, se poursuivre dans les années à venir, avec des répercussions dommageables pour la biodiversité marine.
Ainsi, les coraux, les mollusques et les échinodermes (étoiles de mer, oursins, concombres de mer…) seraient particulièrement touchés. L’acidification des océans pourrait, en effet, ralentir leur croissance.
Cela devrait également altérer le comportement des poissons ou de certains invertébrés.
En revanche, certaines algues ou phytoplanctons bénéficieraient de ces apports en dioxyde de carbone pour leur photosynthèse.
Les activités socio-économiques seraient également impactées : aquaculture (c’est déjà le cas dans le nord-ouest des Etats-Unis…), ostréiculture, tourisme, pêche…