En 1562, l’explorateur Jean Ribault découvre la Floride. Trois ans plus tard, à la tête d’une flotte de 7 bateaux, il est chargé par le Roi Charles IX de renforcer la colonie française de Fort Caroline, afin de contrer les velléités espagnoles de s’emparer de la péninsule.
A son arrivée au large de la Floride, Jean Ribault décide de dérouter 4 de ses plus gros navires vers le sud dans le but d’empêcher le capitaine Pedro Menéndez de Avilés d’établir une colonie espagnole à St Augustine.
Le 12 septembre 1565, une terrible tempête frappe la côte entraînant les 4 navires vers le naufrage aux environs de Cap Canaveral.
Durant l’Été, les archéologues du St Augustine Lighthouse & Museum sont partis à la recherche de cette flotte perdue.
Cette exploration de six semaines (du 14 juillet au 18 août) s’est déroulée près des côtes floridiennes à la hauteur de « Canaveral National Seashore ».
Objectif : révéler au public des images et des informations sur les plus anciens navires français jamais découverts sur les territoires du Nouveau-Monde.
Cette campagne a été menée en partenariat avec l’État de Floride, l’Institut océanographique NOAA, le National Park Service, l’Institut d’Histoire Maritime du Maryland et le Center for Historical Archaeology de Floride.
En juillet, l’équipe a étudié un long tronçon de 8 km dans l’aire marine protégée « Canaveral national Seashore » utilisant entre autres un magnétomètre et un sonar à balayage latéral lui permettant ainsi de cartographier la zone.
Le magnétomètre a été utilisé pour détecter le métal. Après 450 ans, le bois des navires a disparu mais pas le métal : il y avait par exemple à bord du navire amiral, selon les archives, 24 canons et 977 boulets.
Au mois d’août, après avoir analysé ces données, les archéologues ont effectué des plongées à 30 ou 40 mètres de profondeur, dans l’espoir de localiser et d’identifier les restes d’un ou plusieurs navires de la flotte de l’explorateur Jean Ribault. Mais ils n’ont malheureusement pas localisé ces épaves… L’équipe d’archéologues ne s’avoue pas vaincu et souhaite continuer dans les mois qui viennent leurs recherches.
Pour en savoir plus sur l’histoire de la flotte de Jean Ribault